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LE CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
La doctrine morale chrétienne dans le Catéchisme
----------- l’agir moral de l’homme. Son point de départ, c’est la présentation de la dignité de l’homme qui fait sa grandeur et qui est en même temps aussi la raison de ses obligations. -----. Pour le Catéchisme, à la suite des Pères et spécialement d’Augustin, la morale est la doctrine d’une vie réussie - pour ainsi dire le déploiement des règles du jeu en vue du bonheur. ----
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------- La théologie morale chrétienne n’est jamais simplement une éthique de la loi, elle dépasse de même le cadre d’une éthique des vertus : c’est une éthique dialogique parce que l’agir moral de l’homme se développe à partir de la rencontre avec Dieu, qu’il n’est donc pas seulement un agir personnel, indépendant et autonome, une performance purement humaine, mais une réponse au don de l’amour, et ainsi une intégration dans le dynamisme de l’amour - de Dieu lui-même -, qui rend l’homme véritablement libre et le mène à sa véritable grandeur. ------
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LE CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
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-------------- « Moi, je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir de la terre d’Egypte, de la maison de servitude » (n° 2061). Ainsi, l’agir moral est une « réponse à l’initiative aimante du Seigneur » (n° 2062) ; ---------- « Dès le commencement, Dieu avait enraciné dans le cœur des hommes les préceptes de la loi naturelle. Il se contenta d’abord de les leur rappeler. Ce fut le Décalogue » (haer. 4,15,1; n° 2070). C’est une caractéristique importante dans l’éthique du
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Catéchisme que de faire appel à la raison et à sa
capacité de comprendre. La morale développée à partir du Décalogue est une
morale rationnelle qui, bien sûr, vit du soutien de la raison que Dieu nous
donne en nous rappelant par sa Parole ce qui est inscrit au fond de notre âme.
------ le mouvement du renouveau dans l’entre-deux-guerres avait réclamé avec insistance une version proprement théologique de la morale et proposé comme principe de construction la sequela Christi ou simplement l’amour comme lieu universel de tout agir moral. ------ (Gaudium et spes) avait soutenu cet éloignement d’une pensée exclusivement appuyée sur la loi naturelle et mis en évidence la christologie, et particulièrement le mystère de la Pâque, comme cœur de la morale chrétienne. ----
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----- La différence par rapport au temps avant le Concile résidait dans le fait que l’on renonçait alors de plus à l’idée du droit naturel et de la loi morale naturelle liés à la foi en la création comme fondement de la théologie morale. Au lieu de cela, on se tournait vers une morale calculatrice qui, en fin de compte, ne pouvait prendre comme norme que les effets supposés de l’agir, en élargissant le principe de la pondération des biens à la totalité de l’agir moral. -------Quand on recherche une éthique marquée par la christologie, il faut savoir que le Christ est le Logos fait homme, qu’il veut donc précisément éveiller notre raison
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à elle-même. La fonction originelle du Décalogue - nous rappeler la profondeur de notre raison - n’est pas aboli par la rencontre avec le Christ, mais conduit à sa pleine maturité. --------
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