Pape Liberius Prétendue chutte 4

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p592 POSTIFICAT   UE  SAINT  FÉLIX   II   (338-333).

 

   38.  Voilà les arguments irréfutables que Stilting et Sellier opposaient à la véracité des Acta Eusebii. Qu'est-ce donc en définitive que ce document? Une pièce interpolée par les Ariens. Dans la quantité énorme de faux récits, de lettres apocryphes, de renseignements frauduleux mis au jour avec une infatigable activité pendant près de soixante ans par la faction arienne, celui-ci a eu la rare fortune de surnager à travers les siècles pour arriver jus-qu'à nous. Et, privilège encore plus singulier, son auteur a eu le crédit de le faire insérer dans le Liber Pontificalis, ce qui nous donne l'idée de l'immense bouleversement que l'Arianisme avait causé à Rome, aussi bien que dans toute la catholicité. Bossuet était frappé de l'air d'antiquité de ce monument. Il avait raison. Les Acta Eusebii sont en effet d'une époque contemporaine des événements qu'ils racontent. Cependant, en les examinant avec un peu plus d'attention, l'évêque de Meaux aurait pu y surprendre, comme en flagrant délit, la main perverse de l'interpolateur. Elle s'y manifeste très-évidemment dans la mention incidente ainsi formulée au milieu du récit : Qui etiam Orosius hœc gesta scripsit. Un chroniqueur ne se soussigne jamais d'une façon aussi maladroite. Ce ne peut être qu'un faussaire qui ait senti la nécessité de placer son œuvre sous le couvert d'un nom autorisé. Il est donc, par ce fait seul, très-raisonnable de présumer qu'Orosius avait laissé un récit authentique de la mort de saint Eusèbe, sur lequel un Arien anonyme a greffé sa frauduleuse légende. Sollier est parti de ce fait pour démontrer que Liberius avait été complètement étranger au supplice du prêtre romain, et la science actuelle a adopté ses conclusions.

 

Darras tome 37 p. 592

   39.  Mais les Acta Eusebii ne furent pas la seule découverte du XVIIesiècle, par rapport à l'histoire de saint Liberius. D'autres monuments plus importants encore se produisirent tout à coup au milieu de la discussion et achevèrent d'égarer la critique de cette époque. Un érudit, Nicolas Le Febvre (1608), lié d'amitié avec Du Perron, Baronius, Casaubon, de Thou, Sirmond, trouva un jour dans la bibliothèque que le fameux Pithou lui avait légués par testament, quelques feuilles manuscrites d'un antique  parchemin

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qu'il se mit aussitôt à déchiffrer. Le manuscrit portait comme nom d'auteur celui de saint Hilaire. Les pièces qui y étaient réunie étaient indépendantes les unes des autres. Quelle qu'en fût la provenance, ces pièces étaient intéressantes pour l'histoire et complètement inédites. Lefebvre (Nicolaus Faber) les publia. Or, au nombre de ces fragments se trouvaient trois prétendues lettres du pape Liberius, qui tranchaient enfin la question dans le sens de l'apostasie de ce pontife. La première était ainsi conçue : « A ses bien-aimés frères, prêtres et coévêques d'Orient, Liberius. Selon la déifique crainte, votre sainte foi est connue de Dieu et des hommes de bonne volonté. La Loi nous dit : « Fils des hommes, jugez selon la justice1 ! » En conséquence, je renonce à défendre Athanase. Cependant comme l'évêque Jules, mon prédécesseur de bonne mémoire, l'avait pris sous sa protection, j'ai dû craindre en l'abandonnant moi-même d'être accusé de prévarication. Mais dès que j'ai connu, quand il a plu à Dieu de m'en faire la grâce, que vous aviez justement condamné le patriarche, j'ai immédiatement souscrit à votre sentence et envoyé mes lettres à ce sujet à l'empereur Constance, par l'entremise de notre frère Fortunatien,1. Bannissant donc Athanase de la communion catholique et résolu de ne plus jamais recevoir aucune lettre de lui, je déclare que j'entends conserver la paix et la communion avec vous tous et avec l'universalité des évêques d'Orient. Pour mieux vous convaincre de la sincérité du sentiment qui me dicte cette lettre, vous saurez que j'ai souscrit l'exposition de foi faite par le seigneur et commun frère Démophile évêque de Bérée, dans le concile de Simium, en ma présence et devant mes frères et coévêques. Ce formulaire a été adopté par tous les membres de cette assemblée et par mol-même. J'y ai adhéré de grand cœur sans aucune contradiction, ni restriction. Je professe cette doctrine, je la maintiens. Voilà pourquoi j'ai jugé à propos de demander à Votre Sainteté de vouloir bien désormais me considérer comme uni de sentiments avec vous tous. Daignez donc d'un commun accord et avec un

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1. Psalra., lvii, 2 ix.                                                                                          =================================

 

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pareil zèle travailler tous à obtenir la fin de mon exil et me faire remettre en possession du siège qui m'a été divinement confié 1. »

 

   40. La seconde lettre pontificale n'était pas moins étrange. La voici : «  Liberius, de son exil, à Ursace, Valens et Germinius. Je sais que vous êtes des fils de paix ; que vous aimez la concorde et l'Unité de l'Église catholique. Voilà pourquoi, seigneurs et frères bien-aimés, sans y être contraint par aucune violence (ce dont je prends Dieu lui-même à témoin), je vous adresse cette lettre dans l'intérêt de la paix et de la concorde, lesquelles sont préférables au martyre. Sache, donc votre prudence qu'avant même de venir à la cour du saint empereur, j'avais déjà condamné Athanase, jadis évêque d'Alexandrie, et que j'avais adressé aux évêques d'Orient des lettres où je le déclarais séparé de la communion de l'Église romaine. Ce fait pourra vous être attesté par tout le presbyterium de la ville de Rome. Le retard que ces lettres ont dû subir avant d'arriver à leur destination tient uniquement à ce que mes légats et les évêques qui les accompagnaient ont été déportés dans l'in-tervalle et que j'ai dû travailler dès lors à les faire rappeler de leur exil. Je ne veux pas non plus vous laisser ignorer que j'ai supplié Fortunatien, notre frère, de se rendre avec mes lettres à la cour du très-clément empereur Constance Auguste, pour lui de-mander au nom de la paix et de la concorde dont sa piété assure le triomphe, l'autorisation de retourner au sein de l'Église qui m'a été divinement confiée, et qu'ainsi le siège de Rome voie finir ses tribulations. Cette lettre vous apprendra donc, frères bien-aimés, que je suis, dans la simplicité et la droiture de mon cœur, uni de communion avec vous tous, c'est-à-dire avec l'Église catholique. Ce vous sera une grande gloire au jour du jugement final d'avoir travaillé à rendre la paix à l'Église romaine! Je dois encore vous dire que j'ai reçu dans la paix et dans la communion ecclésiastique nos frères et coévêques Épictéte de Centumcellae et Auxence de

 

Milan. J'espère qu'ils en apprendront avec plaisir la nouvelle. Si quelqu'un désormais prétendait se séparer de la paix et de la

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1. S. Hilar., de Opère historié., fragment, -t; Patr. lat., tom. X, col. 689-632.

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concorde ainsi rétablies par la grâce de Dieu dans tout l'univers, qu'il sache que nous le déclarons banni de notre communion 1. »

 

  41.  La troisième lettre de Liberius est, s'il se peut, plus invraisemblable et plus impossible encore que les deux précédentes. Elle aurait été adressée par ce pontife à Vincent de Capoue, le légat traître et infidèle dont Liberius avait naguères si amèrement déploré l'apostasie. Voici cette dernière pièce : « De son exil, Liberius à Vincent. Frère bien-aimé, je n'ai pas la prétention de vous instruire; je veux seulement adresser quelques paroles d'édification à votre sainteté, vous exhortant de vous rappeler la parole de l'Apôtre : « Les entretiens avec les méchants corrompent les bonnes mœurs 2. » Vous comprendrez facilement cette allusion. Les embûches des méchants vous sont connues par expérience. Ce sont elles qui m'ont réduit à la cruelle extrémité dans laquelle je me trouve. Priez Dieu qu'il me donne la patience. Mon très-cher fils Urbicus, dont la présence ici était ma seule consolation, vient de m'être enlevé par l'agent impérial Venerius. Du reste, je crois devoir informer votre sainteté que je viens enfin de me mettre en dehors du débat soulevé à propos d'Athanase et que j'ai écrit en ce sens à nos frères les évêques d'Orient. Ainsi donc, puisque par la grâce de Dieu la paix et la concorde sont ainsi rétablies partout dans le sens que vous désiriez, vous daignerez réunir tous les évêques de Campanie pour les en informer, et pour adresser au très-clément empereur une supplique qui mettra fin à l'horrible situation dans laquelle je gémis. Que Dieu vous tienne sain et sauf, mon frère. Nous avons maintenant la paix avec tous les évêques d'Orient et avec vous-même. Je me suis mis, en ce qui me concerne, en règle avec Dieu. C'est à vous de faire le reste. Si vous avez juré de me laisser mourir en exil, Dieu sera juge entre vous et moi3. »

 

   42. Telles sont ces lettres dont Bossuet crut devoir admettre l'authenticité dans sa Defensio. Il les trouvait cependant « fort mi-sérables. » C'est l'épithète qu'il leur donne jusqu'à trois fois.  Mais

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1. Patr. M., tom. cit., col. 693, 694. — 2.

 cit., col. 695. 3. ……….

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elles servaient si bien sa thèse qu'il ne voulut pas se priver de leur secours en un temps où il lui était si nécessaire. Toutefois, pour l'honneur de la France, nous devons dire que Pétau, Labbe et Tillemont lui-même, y mirent plus de réserve. Le premier déclara ouvertement que c'étaient là des lettres fabriquées tout d'une pièce par les Ariens; le second, moins affirmalif, se contenta de tenir pour suspecte la nouvelle production; le troisième enregistra les lettres comme simple renseignement, sans oser prendre part, ni pour ni contre. Ce qui rendait le P. Labbe aussi circonspect, c'était que Baronius, dans la première édition de ses Annales, avait inséré la découverte de son ami Lefebvre comme un monument qui tranchait définitivement la question. « Mais, dit Stilting, est-il possible que de tels hommes aient pu un seul instant se laisser duper par ces phrases de laquais? » Hélas! l'indignation de Stilting, si justifiée qu'elle soit, n'empêchera jamais les plus grands génies de se laisser égarer par un premier mouvement de surprise et par le mouvement d'opinion qui se fait d'ordinaire autour d'une découverte pompeusement annoncée, vantée par tous les organes de la publicité et promettant le dernier mot d'une controverse séculaire. La réflexion, le calme et l'examen sérieux viennent ensuite et redressent les premiers écarts d'imagination. Ce fut précisément ce qui arriva à propos des prétendus fragments inédits de saint Hilaire et des lettres de Liberius qui y étaient contenues. Les Bénédictins, dans leur édition des œuvres du grand évêque de Poitiers, les insérèrent comme authentiques. Stilting, en 1757, reprit la question. II démontra que ces prétendues lettres de Liberius étaient une de ces inventions calomnieuses si familières aux Ariens. Nous n'avons pas la prétention de reproduire ici, même en l'analysant, une dissertation qui n'occupe pas moins de cent-vingt colonnes de l'énorme format des Bollandistes 1. Il nous suffira de constater par un fait matériel l'évidente supposition de ces lettres. Le manuscrit d'où les avait tirées Nicolas Lefebvre n'était point, comme il le croyait, unique dans son genre. Stilting retrouva

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1 Bolland., Acta de sancto Liberio, tom. VI, septemb., pag. 572-633.

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beaucoup d'autres copies des prétendues lettres pontificales dans les diverses bibliothèques de l'Europe. Or chacune de ces copies renfermait des additions ou des lacunes considérables et toutes différentes entre elles. En sorte qu'aujourd'hui même il serait impossible de démêler quelle fut la rédaction primitive de ces morceaux apocryphes. Vraisemblablement chaque Arien, en les transcrivant, y ajoutait ou y retranchait à sa fantaisie pour les accentuer mieux à sa guise. Quant aux impossibilités matérielles dont elles fourmillent, le lecteur les apercevra lui-même sans qu'il nous soit besoin d'autre chose que de les indiquer. Ainsi saint Athanase atteste authentiquement que Liberius ne l'a jamais condamné. Or les prétendues lettres ne disent pas seulement le contraire, mais elles affirment qu'un concile de Campanie, réuni à l'instigation de Liberius, condamna le patriarche d'Alexandrie. De ce concile nulle trace ne se retrouve dans l'histoire, par la raison fort simple que le temps même n'eût pas permis de le réunir entre la double persécution arienne de Constance et païenne de Julien l'Apostat, qui se succédèrent sans intervalle. Les prétendues lettre de Liberius prennent à témoin tout le presbyterium romain que ce pape, avant de partir en exil, avait adressé à toute la catholi-cité des lettres portant condamnation d'Athanase. Or Liberius ne fut envoyé en exil qu'après son dialogue parfaitement historique avec Constance, c'est-à-dire uniquement pour n'avoir pas voulu souscrire la condamnation d'Athanase. Loin que le clergé romain pût être pris à témoin d'un acte de faiblesse pontificale commis à cette époque, toute la ville savait que Liberius avait énergiquement résisté à l'empereur, et l'émeute du cirque non moins que la députation des dames romaines le prouvent surabondamment. Nous ne voulons point insister sur le style des prétendues lettres. De l'aveu de tous, il ne saurait être plus pitoyable. Et pourtant les mêmes critiques qui se refusaient à accepter les Décrélales des papes eurent le courage de soutenir l'authenticité de ces rapsodies impossibles, absurdes, infâmes, et de les attribuer sans difficulté à Liberius. Si le lecteur veut prendre la peine de les confronter avec les pièces authentiques de ce pape, dont nous avons succès-

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sivement donné la traduction, il comprendra bientôt pourquoi la science actuelle a cassé le jugement du XVIIe siècle et proclamé la parfaite innocence de Liberius. La Chronique de saint Jérôme semblait cependant autoriser la croyance à la chute de ce pontife par un texte précis dont Bossuet prétendait tirer un argument péremptoire. Stilting, en examinant plus à fond cette question particulière, démontra que le passage de la Chronique de saint Jérôme, relatif à Liberius, manquait dans les exemplaires les plus anciens et les plus autorisés de cet ouvrage. Le fait mis en regard de la contradiction flagrante qui résulte de l'admission du pape saint Liberius dans le Martyrologe hiéronymien prend une impor- tance capitale. Il est hors de doute que la mention de la chute de saint Liberius dans la Chronique de saint Jérôme est une adjonction posthume, faite par les divers copistes d'après la tradition arienne et que dès lors ce passage n'émane point réellement, comme on l'avait cru, de la plume du grand docteur.

 

  43. Les deux découvertes des Acta Eusebii et des trois prétendues lettres de saint Liberius, ne nous ont donc apporté que des monuments ariens, exactement comme les Philosophumma ne nous avaient fourni que le mémoire schismatique rédigé par un antipape contre saint Calliste. Surviendra-t-il à ces deux pamphlets une contrepartie? Nous ne le savons, mais ce nous est une joie de l'espérer. Si dans quelqu'une des bibliothèques de l'Europe, un paléographe retrouvait jamais la suite des Gesta Liberii, il aurait rendu à la science ecclésiastique un service signalé. En attendant, l'archéologie romaine a découvert dans un monument lapidaire du IVe siècle, aujourd'hui déposé au musée chrétien du Latran, fondé par Pie IX et confié à l'habile direction de l'illustre épigraphiste M. de Rossi, la confirmation péremptoire quoiqu'indirecte de l'innocence du pape Liberius. Nous voulons parler d'un sarcophage dont les sculptures sont depuis quelques années devenues célèbres dans tout le monde savant. Le symbolisme chrétien issu des catacombes a inspiré tous les artistes catholiques, depuis ceux qui dans les cryptes contemporaines des apôtres Pierre et Paul, représentaient sous la forme du phénix le dogme de l'immortalité, ou

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sous l'emblème d'Orphée la puissance régénératrice de l'Évangile, jusqu'à ceux qui dans nos cathédrales gothiques reproduisaient en pierre l'image vivante de Jésus crucifié. Or, dans le sarcophage du Latran très-certainemant exécuté dans la seconde période du IVe siècle, c'est-à-dire vers l'an 300, date de la prétendue chute du pape Liberius, la primauté et l'indéfectibilité du siège de saint Pierre sont retracées sous des images si saisissantes qu'il est impossible de n'y pas voir une protestation énergique contre les calomnies accumulées par les Ariens contre Liberius. Le sculpteur a représenté Notre-Seigneur Jésus-Christ donnant à Pierre la verge de Moïse, c'est-à-dire la plénitude de l'autorité administrative, judiciaire et doctrinale. Ce ne sont plus seulement les clefs, cet emblème évangélique, que l'artiste figure ici. On aurait pu interpréter en un sens trop uniquement spirituel cet épisode de la tradition des clefs. Pour qu'il n'y ait pas de méprise, la verge miraculeuse est le symbole choisi. Pierre, entouré des apôtres ses frères, reçoit seul des mains du Sauveur cet insigne d'une autorité qui n'a point d'égale dans le monde. Il la prend en main, et immédiatement un second groupe lapidaire nous apprend l'usage qu'il en fait. Pierre, debout devant un immense rocher, tenant la main gauche enveloppée dans le pallium où il a reçu les clefs du ciel, tient de la main droite la verge miraculeuse. Il en frappe la pierre stérile d'où jaillissent aussitôt des sources d'eaux vives. Au courant de ces ondes salutaires de la doctrine et de la vérité, viennent boire, en se prosternant, des multitudes de tout âge, de tout sexe, de toute condition. Cependant Pierre tient toujours élevée la verge du miracle, la verge de la puissance. Voilà comment les contem- porains de saint Liberius jugeaient la question de l'indéfectibilité souveraine et de l'infaillibilité doctrinale des successeurs de saint Pierre1.

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'10 Mozzoni, Tavole cronolorjieke délia sloria délia Chiesa, secolo îvv nota 28.

© Robert Hivon 2014     twitter: @hivonphilo     skype: robert.hivon  Facebook et Google+: Robert Hivon