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24. Ce fut le cardinal Amédée de Saluces que Martin V choisit comme légat en France et en Angleterre, en lui imposant la tâche ardue de trouver un remède efficace à cette situation désespérée1. Bientôt après, il lui donna deux auxiliaires, les cardinaux Jordano des Ursins et Guillaume de Saint-Marc. C'est que la grandeur du danger pressait le Pontife de ne pas laisser la France dans l'abandon quand le Lancastre Henri V, ayant armé une flotte formidable, faisait irruption sur la Normandie2. Dès leur arrivée en France, les cardinaux-légats tournèrent tous leurs efforts vers l'apaisement des discordes civiles, en travaillant à réconcilier le dauphin et le comte d'Armagnac avec le duc de Bourgogne. Tel était l'objet de l'entrevue de Montreuil ; les cardinaux arbitres de la paix stipulèrent que le Dauphin et le duc de Bourgogne gouverneraient le royaume à titre égal. Cet arrangement devint la source de plus grands troubles. Lorsque les clauses du traité furent connues, la faction bourguignonne accusa auprès du peuple le comte d'Armagnac et les autres administrateurs royaux de répudier les conditions de paix posées par les légats. Une conjuration se forma contre les Armagnacs, et les Bourguignons s'emparèrent de Paris. Charles VI, arraché à son palais, fut promené à cheval par toute la ville, afin que ceux qui lui étaient le plus fidèles fussent massacrés sous le couvert de son autorité. On fit sauter la tête du comte
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1 . Ji'vkx. Ubsin., in CaroL, vi, ann. 1418. - Mosstrei.et., Hist., i, 196. —
Padl. jEmil., in C.nrol. vi, ann. 1418. — Meyer., in Jonn. Burgund., xv. —
Mabtih., i, Ep. cur., p. 40.
2 . POLTD. YlRfilL., XXII.
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d'Armagnac; Henri de Maries grand justicier, et les évêques de Constance, de Senlis, d'Evreux et de Bayeux furent passés par les armes. La vie d'un grand nombre d'abbés et de magistrats fut sacrifiée avec tant de cruauté, que des hommes du plus haut rang étaient précipités du haut de leurs fenêtres et reçus à la pointe des piques qui les traversaient de part en part. Ni le sexe ni l'âge ne trouvèrent grâce devant les bourreaux. Au milieu de cette confusion indescriptible, le Dauphin, de qui même les conjurés avaient décidé la mort, parvint à se mettre en sûreté par la fuite. Pendant que la France était si cruellement déchirée par les mains de ses propres enfants, quand certains prêtres étaient descendus à ce degré d'aveugle fureur qu'ils refusaient le baptême aux fils des partisans de la faction qu'ils ne suivaient pas, le roi d'Angleterre Henri V urgeait les événements militaires pour hâter la complète ruine de la France. Après avoir subjugué la Normandie par d'épouvantables massacres, il mit le siège devant Rouen, capitale de cette province, et le 17 janvier 1419, cette ville fut obligée de se rendre à discrétion, léguant à l'avenir l'exemple d'un patriotisme qui succombait non sous les coups d'un ennemi vingt fois supérieur en nombre, mais sous les extrêmes angoisses de la faim.
25. Les cardinaux-légats, impuissants contre la guerre civile, essayèrent de négocier la paix au moins entre Henri V et Charles VI. L'Anglais proposa deux conditions écrasantes : Catherine, fille de Charles, lui serait donnée en mariage avec une dot en espèces qui n'était pas au trésor; on lui livrerait l'Aquitaine, la Normandie, le comté de Ponthieu et d'autres terres importantes, affranchies et libres de toute suprématie du roi de France. Bien plus, au dire d'un auteur contemporain, il revendiquait le trône lui-même et jura Dieu qu'il ferait passer sur sa tête la couronne de Clovis. Le cardinal des Ursins dut se séparer d'Henri V, emportant la conviction que toute tentative de pacification était désormais inutile. Alors Jean de Bourgogne et les princes belges entrèrent à Paris avec la reine; la sédition reprit de plus belle, et leur faction sévit contre ses adversaires, avec une recrudescence d'insatiable cruauté. Seule, une terrible épidémie, qui dura du mois de juin au mois d'octobre
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1418, et qui décima la population sans distinction de partis, put mettre un frein à celte rage sanguinaire. Les instruments de ces massacres parricides furent tellement convaincus qu'il y avait dans cette épidémie le doigt de Dieu, que sept ou huit cents d'entre eux, entassés à l'hôpital, refusèrent le saint Viatique en vociférant qu'ils avaient perdu tout espoir de pardon. Un homme de Senlis qui avait pris part à la boucherie humaine de Paris, étant retourné dans sa ville natale, accablé du souvenir des crimes qu'il avait commis ou dont il avait été complice, s'écria qu'il était voué sans retour aux flammes de l'enfer, et se jeta dans un puits la tèête la première. On trouvait sur les chemins et dans les forêts un si grand nombre de cadavres, que l'excès des malheurs du peuple français arrachait des larmes même à ses ennemis1. A l'avènement de Martin V, les affaires de Naples prenaient un aspect peu rassurant. Dès son arrivée à Mantoue, il envoya comme légat dans ce royaume le cardinal Pierre du titre de Sainte-Marie in Dominica. Jeanne II avait manœuvré déjà de manière à se concilier la bienveillance du Pontife, dont on lui annonçait la venue en Italie : elle avait restitué les forteresses du domaine de l'Eglise occupées par ses garnisons, ajoutant la promesse formelle d'une obéissance désormais inébranlable au Saint-Siège et du concours de ses armes pour la défense des droits de la Papauté. Le Souverain Pontife, touché de ces témoignages de dévouement et après lui avoir concédé le royaume de Naples comme un bienfait, une pure libéralité du Siège Apostolique, lui envoya sur sa prière le légat Pierre chargé de recevoir son serment d'hommage-lige, et de ceindre son front du diadème royal. Il donnait en même temps mission au légat de rétablir dans ce royaume la paix intérieure. Jeanne retenait son mari Jacques étroitement prisonnier, afin de pouvoir, sans crainte d'aucune surveillance conjugale, se livrer à toutes sortes de déportements. Pour colorer son crime d'une apparence de justice, elle prétendait que son mari avait mis toutes les magistratures aux
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1 Jdvkn. Ursis., in Carol. vi, ann. 1418. — Gaodi.i., in eod. Carol., eod. anno, — Paul. jEmil., Chron., x. — Meyer., Hist. Flandr., xv. — Monstrelet., Hist.. ;yol. i, 187-190, 199. — Poltdob. Virgil., Hist. Angl., xxu.
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mains de Français indignes, ses créatures, et l'avait par ce fait injustement dépouillée du libre exercice de l'autorité royale. Les rois de France et de Navarre et le duc de Bourgogne envoyèrent, pour réconcilier les deux époux, une ambassade, qui reçut un sauf-conduit de Martin V. Jacques recouvra la liberté, à condition qu'il déposerait le titre de roi et renoncerait à toute immixtion dans le gouvernement. A peine hors de son cachot, il prit la fuite et gagna Tarente par mer. Se croyant en lieu sûr, il s'occupa de recruter des troupes pour tirer vengeance de ses adversaires et pour faire rentrer sa femme dans le devoir. Mais il se vit bientôt serrer de si près par les forces ennemies, qu'il fut contraint de prendre de nouveau la fuite jusqu'en France, où le dégoût des vanités de ce monde le conduisit plus tard à prendre l'humble habit de saint François1.
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29. La plus grave de ces causes était toujours la situation déplorable de la France. Après avoir pris triomphalement possession de Rouen le 19 janvier 1419, le roi d'Angleterre étendait de plus en plus le cercle de ses victoires et de ses possessions. Le Dauphin, maître encore de la Touraine et du midi de la Loire, promenait de tous côtés ses étendards. La puissance du duc de Bourgogne trouvait une source d'accroissement dans les désastres du royaume déchiré par la guerre civile ; les négociations, fréquemment entre-
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1 Subit., Annal., xn, 72.
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prises pour la paix, fournirent aux fureurs de la guerre un nouvel aliment. Henri V, piqué au vif de se voir refuser la main de Catherine de France, accusa de cet échec le duc de Bourgogne, et dans sa colère, proféra la menace de le renverser en même temps que Charles VI. Le Pape profita de cette circonstance pour rétablir la paix, le 11 juillet 1419, entre le Dauphin et le Bourguignon. Cette réconciliation et l'alliance offensive et défensive contre les Anglais furent cimentées par serment solennel prêté aux mains de l'internonce apostolique Alain, évêque de Léon en Bretagne. Mais Jean de Bourgogne ni ne rendit les villes enlevées au roi, ni ne tourna ses armes contre l'Angleterre. De là le projet formé par la faction des d'Orléans de le mettre à mort. Au mois de septembre, le Dauphin, qui ne sait rien de la conjuration, l'appelle à une entrevue au pont de Montereau. Comme on lui reproche vivement de n'avoir point retiré ses garnisons des villes royales et de n'avoir point mis en campagne ses troupes contre les Anglais, l'orgueilleux duc porte imprudemment la main à la garde de son épée. Aussitôt, on fond sur lui ; il tombe percé de coups, expiant par cette fin tragique l'assassinat qu'il avait commis sur un proche parent et les monstrueuses cruautés dont il s'était souillé contre ses adversaires. Il périt sans avoir reçu les dernières consolations de la religion, lui qui avait défendu de les procurer à ses ennemis qu'il envoyait an supplice et de donner le baptême à leurs enfants. Et néanmoins son sang, qui avait été répandu au mépris des lois divines et humaines, fut vengé par une effusion de sang plus grande. En vain le 11 septembre une proclamation du Dauphin déclara qu'il avait été mis à mort à bon droit comme parjure et traître ; la faction bourguignonne répondit par un autre manifeste qui rétorquait contre le Dauphin les accusations de perfidie et de trahison. Alors les Parisiens avec le comte de Saint-Pol jurèrent pour le plus grand détriment de la patrie de venger la mort du duc de Bourgogne, et Philippe, fils et successeur de Jean, ivre de fureur, livra le Dauphin lui-même, le roi, la reine et le royaume au plus mortel ennemi du nom français1.
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1 Juvkn. Uhsik., in Cnrol., vi, uuuo Hlfl. — I'aui.. /Emil., in Carol., vi, eod.
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§ V. LUTTES ACHARNÉES, POLITIQUES ET RELIGIEUSES
34.Henri V d'Angleterre, après avoir été reconnu dans un honteux traité roi de France, au détriment du Dauphin, avait repassé la Manche, pour triompher chez les siens au sujet de sa nouvelle conquête, laissant la régence sur le continent à son frère Thomas, duc de Clarence, qui, s'étant jeté sur la petite armée française avec la témérité que lui donnaient les récentes victoires, périt dans la mêlée, pendant que les siens étaient écrasés dans une complète défaite. Ce revers fût d'autant plus sensible au monarque anglais, que sa femme Catherine venait de lui donner un fils, qu'il appela Henri comme lui et qui avait été déclaré héritier présomptif des deux couronnes. Il rassembla ses troupes les meilleures pour la campagne de 1421 contre le dauphin Charles. Celui-ci n'était pas en état d'opposer une barrière aux entreprises de ses ennemis. Anglais et Bourguignons, se ruant à la curée, dévastèrent toutes les provinces, et la France presque entière se courba sous le joug d'Henri V, surtout après la grande rencontre du 31 août, dans laquelle les partisans de Charles, vainqueurs au début du combat, furent ensuite taillés en pièces2. Fort de ses conquêtes, l'Anglais
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1 Collenut., Ilist. Neapol., v. — Sbkït., Annal., un, 6, 15, 17, i9, 22. — Summont., Iltit. A'eap., iv, 3. — Antonin., m p. tit. xm, i § 5 — Akonym.i Ephemer. Nenp.; apud .Moratok., de reb. Hat., lom. XXI.
2. Jcvra. Ubsin., in C.nrol., vi, anno 1421. — Padl. jEhil., m Carol. VI, eod.
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p247 CHAP. IV. — LUTTES ACHARNÉES, POLITIQUES ET RELIGIEUSES.
voulut faire consacrer son usurpation par les Etats du royaume, où Charles VI et la reine Isabeau ne conservaient qu'une ombre d'autorité ; il les réunit à Paris dans ce but le 21 mai 1422. Mais il fut arrêté tout-à-coup dans le cours de ses rêves ambitieux par un érysipèle, d'autres disent par la dyssenterie. Son corps fut rapporté en Angleterre avec de grands honneurs. Il laissait à un enfant dans les langes, Henri VI, le fardeau des deux couronnes, qu'il devait perdre toutes deux. A la sollicitation du Saint-Siège, Amédée de Savoie s'était inutilement employé jusqu'à ce jour au rétablissement de la paix entre Anglais et Français. Martin vit dans la mort d'Henri V une occasion qu'il ne fallait pas laisser échapper sans tenter de nouveau la voie des accommodements diplomatiques ; il écrivit en ce sens au duc de Savoie, le conjurant d'unir ses efforts à ceux du cardinal-légat Alhergati, évêque de Bologne. Au cours de ces négociations, Charles VI, consumé par la maladie plus que par l'âge, mourut le 22 octobre 1422. Pendant que le duc de Bedfort, régent de France pour Henri VI, ne négligeait aucun moyen de consolider la puissance de son maître, le dauphin se faisait reconnaître à Poitiers sous le nom de Charles VII, et recevait du Saint-Siège la confirmation de sa légitimité1.
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§ VI. HUSSITES, TURCS ET SARRASINS
44. L'histoire générale des peuples occidentaux offre à ce moment deux constatations d'un haut intérêt. Jacques d'Écosse obtenait des Anglais sa mise en liberté moyennant une rançon de cent mille livres sterling, rentiait dans ses Etats au milieu des acclamations
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1. Léonard Aiietin., ui$t. rer. liai., auno 112J et li2i. — S. Anton , m [>. lit. xxn, 8 S 1. 3 et 1. — Dior. Ms. venet., anno 1123 et 1121. — Sigo.n., de ej.isc. liuntin., m, in Nicol. Albcrgat. — A.xo.nïn., C/iron. tlonon., anu. \;2'i et 1l2i; apml Mi'BATnn., de reb. halic, loin. XVIII. — JUrru. de Cru-ton.. Mémorial. Iiistor.; npinJ Muhator. de reb. Italie, Loin. XYII1. — IIiekonïm. ue Uiiisel., Annal, llonon ; apmi .Mnuron., de reb. Italie, loin. XXIII.
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p259 CHAT. IV. — UUSS1TES, TURCS ET SARRASINS.
populaires, en compagnie de la reine Jeanne, fille du comte de Sommerset, était couronné avec elle le 24 mai, réunissait les Etats du royaume, entrait dans la voie des représailles contre Mordac duc d'Albany et ceux qui avaient en son absence lésé les intérêts de la patrie1. En France, Charles VII luttait toujours contre les Anglais pour reconquérir les provinces perdues, et cherchait à se maintenir dans les bonnes grâces du Saint-Siège, en se faisant le défenseur des libertés du clergé. Ses affaires fort compromises jusqu'à cette époque, entrent en voie d'amélioration cette année-là : Philippe de Bourgogne se brouille avec Humfroy de Glocesler, qui avait l'admi-nistraliou du royaume anglais. Humfroy avait envahi le Hanovre les armes à la main, du prétendu droit qu'il tenait de son épouse Jacquette de Bavière ; il s'intitulait dans ses lettres et dans les documents publics comte de Hanovre, de Hollande, de Zélande et de Pennebourg, seigneur de la Frise. Le duc de Bourgogne, pour qui l'accroissement trop grand de la puissance anglaise n'avait rien de sûr, s'éleva de toutes ses forces contre de telles prétentions. Il se fit fort d'établir juridiquement la supériorité des droits de Jean de Brabant, et porta l'affaire au tribunal du Souverain Pontife, disant qu'il n'était pas juste qu'Humfroy fût juge dans sa propre cause. alors surtout que l'opinion générale regardait son mariage avec Jacquette comme vicieux. Jacquette, à qui son père Jean de Bavière avait laissé en héritage le Hanovre, la Hollande et la Zélande, après avoir été mariée au duc de Brabant, l'avait quitté par un mouvement de légèreté féminine, auquel elle donnait pour excuse des liens de parenté au degré prohibé. Puis, ajoutant le crime à l'imprudence, elle s'était du vivant de son mari et sans attendre la décision du Souverain Pontife, remariée à Humfroy de Glocester; elle avait à cette occasion protesté contre la violence qui lui aurait été faite lors de son premier mariage. On produisit une lettre fausse au nom de Martin V qui l'affranchissait des liens de cette union ; mais plus tard au contraire le Pape la déclara légitime, et ordonna de rechercher les auteurs du faux. Or, c'était à la suite de ce ma-
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1 Hecior. I5«;th., xvu. — I'oltdoh. Yikgil., llist. Anyl., auuo 142k.
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p260 "1HTERPOSTIFJCAT, MARTIN V.
riage adultère avec Jacquette qu'Humfroy, à la tête de troupes anglaises, s'était jeté sur les provinces dotales de Hanovre, de Hollande et de Zélande, dont le duc de Brabant, avec l'aide des soldats du duc de Bourgogne, lui disputait la possession. Au cours de ces opérations militaires, Martin V prononça la légitimité du premier mariage de Jacquette. La guerre continua néanmoins ; mais Glocester, mal servi par les événements, en conçut une colère et une haine irréconciliables contre Philippe. Il l'accusa de perfidie, disant qu'il avait violé l'alliance qui l'unissait à l'Angleterre. Le Bourguignon, exaspéré de l'insulte, répliqua qu'il en avait menti, et, prenant l'empereur Sigismond à témoin, lui lança une provocation en combat singulier. Martin V s'entremit activement pour empêcher cette querelle d'avoir d'autres suites1. Le Saint-Siège travaillait avec non moins de zèle au rétablissement de la paix entre la France et l'Angleterre. En 1425, Martin écrivait à ce sujet une lettre pressante au duc de Bedford, oncle du roi d'Angleterre et régent de ses possessions sur le continent. Mais les Anglais étaient alors à l'apogée de leur puissance ; ils foulèrent aux pieds, non seulement les exhortations à la paix, mais les salutaires remontrances que leur adressait le Souverain Pontife pour les rappeler au respect des libertés ecclésiastiques. Charles VIl mieux inspiré suivait une toute autre politique, dont il ne tarda pas à recueillir les fruits. En 1426 s'annonce pour lui cette période de succès qui devait aboutir à l'expulsion de la domination anglaise2