Foi vérité tolérance 16

p111 FOI, RELIGION ET CULTURE

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Prière multireligieuse et prière interreligieuse

 

----- Les deux journées mondiales de la prière pour la paix en 1986 et en 2002 à Assise offrirent le modèle de la prière multireligieuse. --------

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---- la prière interreligieuse -------

 

1. On ne peut prier les uns avec les autres que s'il y a une unanimité sur la question de savoir qui ou qu'est Dieu et sur ce qu'est la prière: ------

 

Comme dans le cas d'Abraham et de Melchisédech, de Job et de Jonas, il doit être clair que l'on parle au Dieu unique qui est au‑dessus des dieux, au Créateur du ciel et de la terre ‑ à mon Créateur.

 

Il doit être clair que Dieu est une “personne”, c'est‑à‑dire qu'il est capable de connaître et d'aimer; qu'il a le pouvoir de m'écouter et de me répondre; qu'il est le bien et la mesure du bien et que le mal n'a pas de part avec lui.

A partir de la figure de Melchisédech nous pouvons dire qu'il doit être clair qu'il est le Dieu de la paix et de la justice.

 

Tout mélange d'une compréhension personnelle et d'une compréhension impersonnelle, de Dieu et des dieux, doit être exclu. Le premier commandement est valable aussi dans une éventuelle prière interreli­gieuse.

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II.

 

LA QUESTION DE LA VÉRITÉ

ET LES RELIGIONS

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La crise de la théologie de la libération

 

   Dans les années 1980, la théologie de la libération------- proposait -------- à la question fondamentale du christianisme ‑ la question de la rédemption ‑ une réponse nouvelle, plausible, et en même temps pratique.

 

Le terme libération devait permettre d'exprimer d'une autre façon, plus compréhensible, ce que l'Église entendait dans son langage traditionnel sous le terme rédemption.

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p120 FOI, VÉRITÉ, TOLÉRANCE

 

------ dès lors que le péché étend sa puissance sur les structures, et que celles‑ci programment d'avance le basculement dans la misère, la victoire sur elles ne peut advenir par la conversion individuelle, mais seulement par la lutte contre les structures d'injustice. ----

 

Ainsi la rédemption était‑elle ramenée à une procédure politique auquel la philosophie marxiste proposait les lignes d'orientation fondamentales. -----

 

   L'écroulement en Europe des systèmes de gouvernement inspirés par le marxisme, fut perçu par cette théologie d'une praxis politique salvatrice, comme une sorte de «crépuscule des dieux »: ------

 

Là où la politique prétend être rédemption, elle promet trop. Là où elle voudrait accomplir l'oeuvre de Dieu, elle ne devient pas divine, mais diabolique. -----

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p121 LES NOUVEAUX QUESTIONNEMENTS

 

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Le relativisme, philosophie dominante

 

   ------- le relativisme est devenu à l'heure actuelle un problème central pour la foi. On ne peut le réduire à la seule résignation face à l'incommensurable vérité; il se définit aussi de façon positive à partir des notions de tolérance, de connaissance par le dialogue et de liberté, celle‑ci étant cependant réduite à l'affirmation d'une liberté valable pour tous.

 

 Par là même, le relativisme apparaît comme l'assise philosophique de la démocratie: nul ne saurait prétendre connaître la bonne voie. -----

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p122 FOI, V1Rfl È, TOLÉRANCE

 

----- chacun chercherait dans le dialogue le bien commun. ----

 

Un système prônant la liberté devrait, conformément à son essence, être un système de positions relatives s'accordant entre elles, dépendant des constellations historiques et ouvertes à de nouveaux développements. Une société libre serait une société relativiste; ------

 

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