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FOI, ESPÉRANCE, CHARITÉ
--------- En poursuivant notre réflexion, nous rencontrerons aussi le mystère de l'espérance. Car notre foi et notre charité, tant que nous vivons en ce monde, sont encore en route et menacent à chaque instant de s'éteindre. C'est vraiment le temps de l'Avent. Personne ne peut dire de lui‑même : je suis définitivement sauvé. Ici‑bas, le salut n'existe ni comme un passé achevé ni comme un présent assuré et définitif, mais seulement sous le mode de l'espérance. ----------
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Demain, mercredi des Quatre‑temps de l'Avent, la liturgie de la messe évoque précisément ce mystère de l'espérance. L'Église nous le présente, ce jour‑là, en la personne de la Mère du Seigneur, de la Vierge Marie. Celle‑ci se tient devant nous, en ces semaines de l'Avent, comme la femme qui porte l'espérance du monde sous son coeur, et qui ainsi nous précède comme le signe de l'espérance. Elle se tient là comme la femme en laquelle l'impossible est devenu possible, de par la miséricorde salvatrice de Dieu. -----------
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-------- Dieu, dans sa miséricorde, a rendu l'impossible possible. Il suffit de dire « Oui » en toute humilité: vois, je suis le serviteur du Seigneur (cf. Lc 2, 37 s.; Mc 10, 27). Amen.
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La crise de l'idée sacramentelle
dans la conscience moderne
--------- la découverte de l'Église, faite entre les deux guerres mondiales, repose sur la redécouverte des richesses spirituelles de la liturgie ancienne et sur la découverte du principe sacramentel. L'idée théologique peut‑être la plus féconde de notre siècle, la théologie des mystères d'Odo Casel, appartient au domaine de la théologie sacramentaire, et l'on peut bien dire, sans exagération, que, depuis la fin de
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l'ère patristique, la théologie des sacrements n'a pas connu une floraison comparable à celle dont elle a bénéficié au cours de ce siècle, en liaison avec les idées de Casel; celles‑ci de leur côté ne peuvent être comprises que dans le contexte du mouvement liturgique et de la redécouverte du culte chrétien primitif.
-------- L'on pourrait dire, en schématisant un peu, que l'idée sacramentelle suppose une conception symboliste du monde. Or la vision moderne du monde est « fonctionnaliste » elle voit les objets
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uniquement comme objets, comme fonctions du travail et des réalisations de l'homme. Un tel point de départ ne permet plus de comprendre comment un « objet » peut devenir un « sacrement ».
-------- N'est‑ce pas une gageure de croire que l'aspersion d'un homme avec un peu d'eau puisse avoir une portée décisive pour son existence ? Ou bien l'imposition des mains par un évêque, que nous appelons confirmation---------
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------ Qu'en est‑il ---- de la «transsubstantiation »? Comment et où la chair et le sang pourraient‑ils être présents ? Et quel sens cela peut‑il avoir de dire que l'homme mange et boit la chair et le sang
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du Christ? -------- Pourquoi faut‑il, pour rencontrer Dieu, aller à l'Église ? ---------- =================================
