La communion de la foi 18

p126 DISCERNER ET AGIR

 

-------- Le passage à la foi chrétienne est devenu possible parce qu'il y avait en Israel des gens au coeur en recherche qui n'étaient pas satisfaits des pratiques courantes mais qui visaient à quelque chose de plus grand: Marie, Elisabeth, les Douze et tous les autres qui apparaissent dans le Nouveau Testament.

 

 L'Église des païens est devenue possible parce que, aussi bien dans le bassin méditerranéen qu'au Proche Orient ou qu'au Moyen Orient, partout où vinrent les missionnaires, il y avait des hommes qui ne se contentaient pas de ce qu'ils trouvaient mais qui cherchaient l'étoile qui devait leur indiquer le chemin conduisant au vrai sauveur du monde.

 

Le discours sur la médiation unique et universelle de Jésus‑Christ n'inclut aucun mépris des autres religions mais il s'oppose fermement à la résignation face à l'incapacité d'atteindre la vérité et au statisme commode du tout laisser en l'état.

 

Il en appelle au désir enraciné au coeur de tous les hommes, au désir qui tend vers quelque chose de plus grand, vers Dieu lui‑même, vers la vérité commune. Cela concerne au demeurant les chrétiens aussi: eux aussi ne doivent pas se contenter d'un christianisme routinier, avec son ritualisme et ses pratiques.

 

 Eux aussi ne doivent cesser de briser la routine afin de rencontrer la vérité qui a pris chair en Jésus-Christ".

 

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p127 L'UNICITÉ ET L'UNIVERSALITÉ SALVIEIQUE DE JÉSUS‑CHRIST...

 

------------ L'Église est fondée sur le fait que le Christ tient pour toujours sa promesse: « Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde” (Matthieu 28, 20).

 

 Ce demeurer se produit de telle sorte que le Christ ne cesse de se créer un corps dans lequel il rassemble continuellement les hommes en lesquels se poursuit sa corporéité. Il n'est pas que le Christ d'hier, il est aussi le Christ aujourd'hui et pour l'éternité (Hébreux 13, 8).

 

Ainsi si le Christ est un, alors son «Corps lui aussi ne peut être qu'un, et cela malgré les déchirures qui apparaissent empiriquement. ------S'il est vrai que tout salut dépend du Christ (et cela pour toujours) et que l'Église n'est pas séparable du Christ, alors il est clair que cette Église participe de sa médiation universelle et qu'en toute relation à lui l'Église est aussi contenue.

 

Je voudrais terminer avec la grande hymne de la lettre aux Colossiens --------: Remerciez le Père avec joie. Il vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints qui sont dans la lumière. Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a transférés dans le royaume de son Fils bien‑aimé.

 

Par lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier‑né de toute la création. Car en lui tout a été créé, au ciel et sur la terre, le visible et l'invisible [...];tout a été créé par lui et pour lui.

 

Il est avant toute création et tout subsiste en lui. Il est la tête du corps, et ce corps c'est l'Église. Il est le principe, le premier‑né d'entre les morts; il a ainsi la primauté [...] (Colossiens 1, 12‑18).

 

Ajoutons à notre réponse ce passage de la

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p128

 

seconde lettre de Pierre: « À lui ‑ le Christ ‑ la gloire maintenant et jusqu'au jour de l'éternité. Amen (2 Pierre 3, 18).

 

© Robert Hivon 2014     twitter: @hivonphilo     skype: robert.hivon  Facebook et Google+: Robert Hivon