Darras4-20

LES «TOLÉRANTS» NE TOLÈRENT PAS LA VIRGINITÉ DE Marie

Nous voulons toutefois appeler ici l'attention sur un autre ordre d'idées, emprunté, par les rationalistes et les protestants de nos jours, à l'hérésie surannée d'Helvidius.

  31. Il s'agit d'un point capital dans l’histoire Evangélique, d'un dogme catholique par excellence, enseigné, cru et glorifié par la

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1. Vie de Jésus, pag. 30 — 2. Joau.t Vii, 15.

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tradition de tous les Pères et de tous les Docteurs de l'Église Grecque et Latine, depuis saint Clément, successeur de saint Pierre, jusqu'au souverain Pontife Pie IX, glorieusement assis sur la chaire apostolique. C'est contre la virginité de Marie que le protestantisme actuel dirige ses attaques. La propagande hostile parait s'être concentrée avec acharnement sur ce sujet particulier. Il importe donc  de le mettre dans tout son jour. «La famille, qu'elle provînt d'un ou de plusieurs mariages, était, dit-on, assez nombreuse. Jésus avait des frères et des sœurs, dont il semble avoir été l'aîné.» Tous sont restés obscurs; car il paraît que les quatre personnages, qui sont donnés comme ses frères, et parmi lesquels un, au moins, Jacques, est arrivé à une grande importance dans les premières années du développement du Christianisme, étaient ses cousins-germains. Marie, en effet, avait une sœur nommée aussi Marie, qui épousa un certain Alphée ou Cléophas (ces deux noms paraissemt désigner une seule et même personne), et fut mère de plusieurs fils, qui jouèrent un rôle considérable parmi les premiers disciples de Jésus. Ces cousins-germains, qui adhérèrent au jeune Maître, pendant que ses vrais frères lui faisaient de l'opposition, prirent le titre de frères du Seigneur. Les vrais frères de Jésus n'eurent d'importance, ainsi que leur mère, qu'après sa mort. Même alors, ils ne paraissent pas avoir égalé en considération leurs cousins, dont la conversion avait été plus spontanée, et dont le caractère paraît avoir eu plus d'originalité. Leur nom était inconnu, à tel point que quand l'Évangéliste met dans la bouche des gens de Nazareth l'énumération des frères selon la nature, ce sont les noms des fils de Cléophas qui se présentent à lui tout d'abord. Ses sœurs se marièrent à Nazareth 1.»

  32. Voilà, dans sa forme contradictoire, et presque inintelligible à une première lecture, l'objection renouvelée d'Helvidius par le rationalisme moderne. Avant de l'examiner plus attentivementi prenons-en l'idée générale, savoir, que Jésus avait des frères et des sœurs utérins, en assez grand nombre, et essayons de rapprocher cette donnée du récit Évangélique. Joseph et Marie s'étaient ré-

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1. Vie de Jésus, pag. 23-25..

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fugiés en Egypte, pour soustraire Jésus aux poursuites d'Hérode. Ils ont dû y demeurer assez longtemps. Saint Épiphane estimait à deux années la durée de cet exil. Des enfants sont-ils survenus dans l'intervalle? Non. L'Evangile est formel. Quand le Messager céleste vient annoncer à Joseph la mort du tyran, la sainte Famille n'a pas augmenté; les membres qui la composent sont les mêmes qu'à l'heure du départ de Bethléem. La parole de l'Ange, ordonnant le retour au pays d'Israël, offre une analogie complète avec celle qui avait déterminé la fuite en Egypte, «Lève-toi, prends l'enfant et sa mère et fuis en Egypte,» avait-il dit une première fois. «Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et retourne au pays d'Israël,» dit-il pour la seconde fois. « Et Joseph se levant, prit l'enfant et sa mère et revint au pays d'Israël.» Évidemment, il n'y a place ici pour aucun autre enfant que Jésus. Après le retour à Nazareth, neuf années s'écoulent jusqu'à l'épisode du voyage de Jérusalem, à la fête de Pâques. Si des frères et des sœurs utérins sont nés, dans ce laps de temps, nous devrons en découvrir la trace. La nature même de l'incident, raconté par l'Évangéliste avec tant le détails, se prête admirablement à la recherche qui nous occupe. «L'enfant croissait et se fortifiait dans la plénitude de la sagesse, la grâce de Dieu était en lui.» Ainsi débute le récit de saint Luc, Aucune mention de frères ni de sœurs puînés, sur lesquels se fût exercé le charme de cette divine enfance, Jésus, au premier plan; Marie et Joseph, concentrant toute leur sollicitude, leur adoration et leur amour sur ce trésor de bénédictions et de grâces; la trinité terrestre de Bethléem, de l'exil en Egypte et du retour dans la patrie, voilà le tableau Évangélique de la sainte Famille, se préparant à quitter Nazareth, pour aller célébrer la solennité pascale dans la Ville sainte. Le voyage n'a rien d'insolite. Depuis l'année où la fête de Pâques avait été ensanglantée par le meurtre des trois mille victimes d'Archélaûs, Joseph et Marie s'étaient conformés aux prescriptions de la loi mosaïque. Il est probable que Jésus les avait déjà accompagnés précédemment. En tout cas, si Marie avait eu de jeunes enfants, qui eussent exigé ses soins maternels, il y aurait eu pour elle impossibilité d'accomplir ce pieux pèlerinage. De plus, dans

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l'hypothèse rationaliste, les fréquentes naissances que l'on est forcé d'admettre, pour constituer une nombreuse famille, devaient créer un obstacle permanent. Cependant l'Évangéliste atteste que «tous les ans» omnes annos, «le père et la mère de Jésus allaient célébrer la Pâque à Jérusalem.» Qu'on veuille réfléchir à la valeur de cette parole: omnes annos, appliquée, sans exception, à un intervalle de neuf années, et l'on comprendra toute la valeur de notre raisonnement. Ce n'est pas tout. L'Enfant Jésus reste à Jérusalem, alors que ses parents reviennent à Nazareth, après la solennité pascale. Cette séparation s'accomplit, sans éveiller, le moins du monde, l'inquiétude de Joseph et de Marie; les groupes des pèlerins se divisaient, pour le voyage, en deux chœurs, d'hommes et de femmes, qui marchaient, précédés des enfants, et chantant les Psaumes de David. La première journée de chemin s'accomplit donc, dans une sécurité parfaite; Joseph et Marie croyaient que Jésus était avec leurs autres compagnons de voyage; In comitatu, dit saint Luc. Mais, si Jésus avait eu des frères et des sœurs, il est évident que ses parents auraient pensé qu'il était avec eux. Lorsqu'à l'heure du campement du soir, Joseph et Marie s'enquièrent de Jésus, ce n'est point à ses frères ni à ses sœurs qu'ils le demandent, c'est à «leur parenté et à leurs connaissances.» Requirebant eum inter cognatos et notos. En pareil cas, leur première interrogation aurait dû être adressée aux puînés de la famille. Marie leur aurait demandé: Où est votre frère? Où l'avez-vous laissé? A quel instant s'est-il séparé de vous? — Toutes les mères eussent trouvé cela, dans leur propre cœur. Jésus n'avait donc ni frères, ni sœurs, auxquels on pût s'adresser, pour en avoir des nouvelles. Et, ici, qu'on pèse chaque détail du récit Évangélique. Ou les prétendus frères et sœurs de Jésus étaient du voyage, ou ils étaient restés à Nazareth. Dans l'une et l'autre hypothèse, la conduite de Marie et de Joseph, telle que l'Évangile nous la fait connaître, serait inexplicable. S'ils sont restés à Nazareth, qui aura pris soin d'eux, dans l'humble demeure du charpentier? S'ils sont restés à Nazareth, le cœur de leurs parents a besoin de les revoir. La perte de Jésus aura pour effet de séparer momentanément les deux époux; l'un retounera à Jérusalem,

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chercher l'aîné de la famille, pendant que l'autre, plein d'anxiété, courra embrasser ses autres enfants. Est-ce ainsi que Joseph et Marie agissent dans l'Évangile? Non. Jésus ne se retrouve point, parmi les parents et les amis de la famille, au campement du soir. Tout est perdu, pour Marie et Joseph. Aucune autre affection n'entrave leur démarche. Sans recommander à personne de prétendus enfants, qui n'existent pas, sans les ramener non plus avec eux, s'ils eussent été du voyage, Marie et Joseph reprennent la route de Jérusalem. Ils arrivent, ils retrouvent Jésus dans les parvis du Temple, assis parmi les disciples des Docteurs, interrogeant ces derniers et répondant à leurs interrogations, avec une prudence et une sagesse qui étonnent les assistants. Mais Joseph et Marie sont seuls; ils n'ont pas d'autres enfants avec eux. La mère, éplorée, ne dit point à Jésus: Voici que votre père, vos frères et moi, tout désolés, nous vous cherchions. Jésus n'a point de frères ni de sœurs. Marie retrouve tout, en retrouvant ce fils unique et premier-né. Quand il revient à Nazareth, Jésus y est seul, soumis à ses parents; il remplit seul le cœur de Marie, qui conserve toutes ses paroles, dans une méditation céleste. Seul, comme fils, Jésus est aux côtés de sa mère, dans le festin des noces de Cana. Marie, à son tour, sera seule aux pieds de la croix, où expirera Jésus. Aucun autre enfant ne restera, pour consoler la Mère de douleur. Ah! si Marie avait eu des fils ou des filles, est-ce que Jésus mourant lui eût dit, en indiquant saint Jean: Voilà votre fils!» et à saint Jean, en désignant Marie: « Voilà votre Mère!» On peut lacérer toutes les pages de l'Évangile; on peut souiller de blasphèmes chacune des paroles de ce Livre divin; mais on ne parviendra jamais à introduire, dans la trame de son récit, un autre fils, né de la Vierge Marie, que le divin Enfant de Bethléem.

  33. Cependant, nous entendrons plus tard les multitudes groupées autour du Sauveur, dans l'étonnement des miracles qu'il opère et de la doctrine qui sort de ses lèvres, s'écrier: «Quoi! n'est-ce pas là cet artisan, fils de Marie, frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon 1?» L'exclamation rapportée par saint Marc,

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1. Nonne hic est faber, fUius Mariœ, tratev Jacobi, et Joseph^ et JudcFet Simoniil (Marc, VI, 3.)

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se retrouve dans les mêmes termes, sous la plume de saint Matthieu. «N'est-il point le fils d'un artisan? Est-ce que sa mère ne s'appelle point Marie? Jacques, Joseph, Simon et Jude ne sont-ils point ses frères? N'avons-nous pas ses soeurs au milieu de nous?» En une autre circonstance, Jésus enseignait le peuple dans une maison de Capharnaum. On vint lui dire: «Votre mère et vos frères sont à la porte et viennent vous chercher. — Quelle est ma mère et qui sont mes frères? répondit-il. Et étendant la main vers ses disciples, il reprît: "Voilà ma mère et mes frères! Car quiconque fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux, celui-là est mon frère, ma soeur et ma mère 2.» Enfin, saint Jean ajoute que: «Les frères de Jésus ne croyaient point en lui 3.» Ces textes sont formels, disent les protestants de nos jours, qui les reproduisent avec affectation, dans des milliers de pamphlets, destinés à la propagande populaire. Ne voyez-vous pas, ajoutent-ils, que puisque Jacques, Joseph, Simon et Jude sont nommés, par l'Evangéliste, frères de Jésus, la virginité perpétuelle de Marie est une invention de l'idolâtrie catholique? Voilà l'objection dans toute sa force. Elle ne prouve cependant qu'une chose, la décadence, au sein du protestantisme actuel, de la science scripturaire. Autrefois, Calvin s'exprimait ainsi: «Nous avons déjà dit, en un autre lieu, que selon la coutume des Hébreux, on appelle frères, tous parents. Et pourtant Helvidius s'est montré par trop ignorant de dire que Marie a eu plusieurs fils, parce qu'il est en quelques endroits fait mention des frères du Christ 4.» Grotius désavouerait, de même, les modernes interprètes: «Ceux que l'Évangile appelle frères du Chist, dit-il, étaient ses cousins. Cette locution familière aux Hébreux, était en usage chez les Grecs et chez les Romains eux-mêmes 5.» Certes on peut

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1. Nonne hic est fabri filius? Nonne mater ej'us dicitur Maria et fratres ejus Ja- cobus et Joseph, et Simon, et Judas? Et sorores ejus nonne apud nos sunt? (Matth., XIII, 55-56.)

2. Dixit autem ei quidam, : Ecce mater tua et fratres tut forts stant, quœrenle» te. Ai ipse respondens dicenti sibi ait : Quœ est mater mea, et qui sunt fratres mei? etc. ^alth., xii^ 47-50.) — 3. Jusque enim fratres ejus credebant in eum. (Joan., vu. S.)

4. Calvin, Comment, sur l'Harmonie évangél., pag. 283.

5. Quem Jesu fratrem, id est consobrinum loquendi génère etiam GrcBctt et RotiMm nis nota. (Grotius, Annot. in Matth., pag. liS.)

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regretter que les protestants soient aujourd'hui moins familiarisés avec l'étude des Livres saints, que ne l'étaient Calvin et Grotius leurs ancêtres. Mais c'est leur affaire. Ce qu'il importe de dire, c'est que l'Église a lu, depuis deux mille ans, l'Évangile tel que nous le lisons encore. Quiconque voudra l'ouvrir y trouvera, en termes clairs et précis, que «Marie, mère de Jacques et de Joseph, épouse de Cléophas, était sœur de la mère de Jésus 1.» Ce sont les paroles mêmes de saint Matthieu, de saint Marc et de saint Jean. Voilà donc déjà deux des prétendus frères de Jésus-Christ, qui ont pour père Cléophas, et pour mère la sœur de la Sainte Vierge. Restent Jude et Simon. Or, saint Jude, au verset Ier de son Épître Catholique, se nomme lui-même: «Frère de Jacques 2.» Il avait donc pour père Cléophas et pour mère la sœur de la Sainte Vierge. Enfin Simon, le second évêque de Jérusalem, succéda, dit Eusèbe, à son frère saint Jacques sur ce siège épiscopal 3. Si vous êtes tenté de contester la valeur du témoignage d'Eusèbe, en cette circonstance, cet historien prendra lui-même la précaution de vous avertir qu'Hégésippe, contemporain de Simon, et Juif de naissance, a écrit cette particularité, et que c'est à ce témoin oculaire qu'il l’emprunte.

  34. Il est donc incontestable que Jacques, Joseph, Jude et Simon, énumérés dans les passages de saint Matthieu et de saint Marc cités plus haut, n'étaient pas les frères du Sauveur, dans le sens que nous donnons aujourd'hui à ce mot; mais qu'ils étaient seulement ses cousins-germains. La critique rationaliste le reconnaît elle-même. «Il paraît, dit-elle, que les quatre personnages qui se sont donnés comme les frères de Jésus, et parmi lesquels un, au moins, Jacques, est arrivé à une grande importance, dans les premières années du développement du Christianisme, étaient ses cousins-

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1. Stabant autem juxta crucem Jesu, muter ejus et soror ruatris ejvs Maria Cleo- phœ (Joan., XIX, 25). Inter quas erat Marin Magdalene et Maria Jacobi et Josept mater, et mater filiorum Zehedœi (Matth., xxvii, 56). Erant autem et mulieres ât longe aspicientes inter quas erat Maria Magdalene et Maria Jacobi minoris et Josep': mnter, et Salome {.Marc, xv, -40). — * Judas... fruter autem Jacob! {h:c\., Epist <alholw.fi) —8Eiiseb.,Histor.écoles.,lib.VIII, caji.ii.

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germains 1.» Cet aveu nous dispense d'insister davantage. Chez les Hébreux le mot «frère» [Akh) avait deux significations, l'une générale, et indiquant simplement la parenté à tous ses degrés, tels que ceux de cousin, oncle, neveu, etc.; l'autre, étroite et précise, identique à notre sens actuel. Loth était le neveu d'Abraham; ce qui n’empêche pas l'Écrivain sacré de dire: «Abraham ayant appris la captivité de Loth, son frère, arma ses serviteurs pour le délivrer, et il ramena Loth, son frère, avec toutes ses richesses 2.» Laban était l'oncle de Jacob, et pourtant il parle ainsi à son neveu: «Sera-t-il dit que parce que tu es mon frère, tu me serviras gratuitement 3?» Le jeune Tobie et son épouse Sara étaient cousins à un degré fort éloigné, et pourtant Tobie l'appelle sa sœur 4. Ce sont là des habitudes de langage connues de tous ceux qui ont étudié l'antiquité sacrée et profane; car on trouve des formules absolument identiques chez tous les auteurs grecs et latins. Il serait temps que le protestantisme revînt à un peu plus de science ou à un peu moins de mauvaise foi.
  35. Quant à l'imagination que le moderne rationalisme déploie pour donner à Marie des fils et des filles, restés obscurs, et «dont la considération ne paraît pas avoir égalé celle de leurs cousins 5,» c'est là un de ces rêves que rien ne justifie et dont on ne peut suivre l'essor. Le miracle par lequel le nom de ces inconnus se trouve remplacé «dans la bouche des gens de Nazareth par les noms des fils de Cléophas 6, restera inexplicable, pour toutes les commissions de savants qui voudront prendre la peine de l'examiner. Dans cette excursion au pays des chimères, un seul point est accessible à une discussion quelconque. «Les sœurs de Jésus, dit-on, se marièrent à Nazareth 7.» Voilà du moins une affirmation qui a un corps: on peut la saisir et la toucher, d'autant mieux que l'exégète l'appuie d'une note ainsi conçue: «Marc,VI,3.» Nous ouvrons l'Évangile, pour y chercher l'explication alléguée, et nous lisons les paroles suivantes, qui ne font allusion, ni de près ni de loin, à un mariage :

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1 Vie de Jésus, pag. 23, 24. — 2. Gènes., xiv, 14-16. — 3. Ibid., xxxi, 15. —4. Tob., viiij 9.-5 Vie de Jésus, loc. cit. — 6 Vid., pag. 25. — 7 Ihid.

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«N'est-ce pas, disaient les Juifs, cet artisan, fils de Marie, frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon? Ses sœurs ne sont-elles pas ici avec nous? Et ils se scandalisaient à son sujet 1.» Pour trouver l'indication d'un mariage, dans ce texte, il faut une largeur d'interprétation qui déconcerte toutes les lois ordinaires de la logique et du sens commun. Mais peut-être le rationalisme dispose-t-il d'une dialectique extra-naturelle?

LES « TOLÉRANTS » NE TOLÈRENT PAS LA VIRGINITÉ DE Marie

 

 

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