Croisades 40

Darras tome 32 p. 391


§. VI. LA CROISADE AU SEIZIÈME SIÈCLE


   39. Avant d'abandonner la huitième, n'omettons pas un incident qui s'était produit au début, et qui se rattache par plus d'un lien à l'histoire générale. C'est le discours prononcé  devant l'auguste as-  semblée par un chevalier de Rhodes, dénonçant au monde chrétien les imminents dangers suspendus sur sa tête, les immenses prépa­ratifs de Sélim pour une invasion qui  semblait devoir l'emporter sur toutes les précédentes. Le  langage  de ce  vaillant soldat  ne nous permet pas de taire son nom ;  peut-être ira-t-il  éveiller un écho dans le sanctuaire domestique ou dans un  recoin  ignoré  de ce vaste théâtre où le genre humain accomplit ses bruyantes  évo­lutions. « Très-Saint Père, s'écria Jean Baptiste de Gargas, et vous Sacré Synode, rappelez en ce moment à votre pensée ce qu'est l'île de Rhodes dans le drame actuel où se joue le sort de l'humanité.

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Située sur les flancs de l'Asie, dans cette mer que doivent sillonner les flottes musulmanes pour venir attaquer l'empire de Jésus-Christ, elle doit par sa position même recevoir et parer leurs pre­miers coups. Rhodes est le poste avancé de l'Europe, le boulevard de la chrétienté. Là se croisent les routes maritimes de l'Egypte et de la Syrie, de la Propontide et du Pont-Euxin. A qui reviendra cette place ? C'est la grande question posée par les événements en­core plus que par la libre volonté des hommes. Là sont déposées les clefs de l'avenir ! Si les princes européens l'ignorent, ou pa­raissent l'ignorer, il est un homme qui l'a parfaitement compris, dont toutes les démarches, tous les efforts, toutes les idées obéis­sent à cette conviction. Sélim veut Rhodes ; Sélim l'aura, en mar­chant sur nos cadavres, si les rois d'Occident s'obstinent, absor­bés par leurs misérables dissensions, à ne point regarder ce que nous faisons là-bas sur les plages orientales. Secouez donc votre torpeur, héritiers des anciennes gloires, secouez votre torpeur, unissez vos armes, volez au secours d'une chrétienté pour laquelle vos aïeux ont accompli tant de prodiges et répandu des flots de sang ! Leur héroïsme demeurera-t-il à jamais stérile ? S'ils ont des héritiers, n'ont-ils donc plus de successeurs? Auriez-vous décrété dans votre épouvantable égoïsme que l'Afrique et l'Asie sont perdues sans retour, que la seconde Rome, la cité de Cons­tantin, doit irrévocablemnnt appartenir au Mahométisme,  que le tombeau de Jésus-Christ est aussi musulman !     »

 

   40. Ni le luxe effréné des cours occidentales, ni  leur insatiable  cupidité, ni leurs guerres fratricides, ni leur incurie  par rapport aux grands intérêts du christianisme, n'avaient trouvé  grâce devant l'orateur chevalier. Son discours émut profondément les Pè­res du concile. Léon X y reconnaissait ses aspirations et ses des­seins, dont l'histoire ne lui tient pas assez compte. Elle ne cesse de nous montrer en lui le souverain temporel généreux et splendide, le protecteur des sciences et des arts, le restaurateur de la Ville Eternelle. Le Pape disparaît en quelque sorte parmi les mo­numents sacrés. C'est une injustice contre laquelle s'élèvent depuit peu de rares protestations, mais qu'il faut entièrement réparer.

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Dès les premiers jours de son règne, nous voyons Léon X se préoc­cuper avant tout des devoirs du pontificat suprême, du  salut de la chrétienté, des funestes tendances et des abus invétérés qui la mi­nent au-dedans, des terribles ennemis qui l'entourent et la mena­cent au dehors. Le concile ne tient pas une session où le Ponlife n'excite les princes chrétiens à s'unir contre les Turcs et les Tartares ; il ne perd aucune occasion de revenir sur le même sujet. Les évêques réunis sont animés du même zèle; ils le rappelleraient constamment à cette pensée, si telle n'était déjà sa constante solli­citude. Il n'a pas un instant de repos : le 23 décembre il adresse à Maximilien l'exhortation la plus pressante, le conjurant de se ré­concilier avec ses ennemis, de travailler même sans relâche et sans retard  à l'extinction   des discordes qui déchirent l'Allemagne et l'Italie, pour reporter contre les Infidèles, au secours de la Pologne et de la Hongrie, toutes les forces de l'Europe centrale.  Les  septemvirs, comme on appelait depuis quelques années déjà les élec­teurs de l'empire germanique, recevaient directement communica­tion de la lettre pontificale. C'est Bembo qui la rédigeait1. Mais, à travers l'amplification du rhéteur et la phraséologie cicéronienne, on sentait partout l'âme de Léon. Le 27 et le 28  du même mois, nouvelles lettres écrites  dans le même but,  avec des instances toujours plus vives, à ce roi des Romains, si peu digne d'une telle confiance, comblé de tant d'éloges immérités. Le 29 décembre en­core, Léon tente un vigoureux effort dans une admirable Encycli­que. Il pourvoit à tout,  accorde toutes les  indulgences  promises aux anciens croisés, ordonne la dime de tous les revenus ecclésias­tiques, des ordres religieux sans en excepter les Frères mendiants, aussi bien que les églises épiscopales et paroissiales, frappe d'ex­communication majeure ipso facto quiconque détournerait pour un autre usage, n'importe sous quelle plausible ou pieuse intention, la plus légère partie des fonds destinés à la croisade, annonce enfin qu'il est prêt à marcher lui-même comme l'immortel  Pie II, en tête de la guerre sainte. Rien

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1 Petr. Bembo, Epist. vi, 24, 25.

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   41. Rien n'ébranle les chefs des nations, et, les  hommes ne jugéant que d'après les résultats, le  Pape semble n'avoir pas agi, parce que son action est demeurée stérile. En devenant sourds à ses appels réitérés, indifférents à ses généreux exemples, la plu­part des rois n'avaient pas un moyen de justification, étaient abso­lument inexcusables. On ne pouvait en dire autant de ceux qui ré­gnaient sur la péninsule ibérique : ils continuaient à déployer une prodigieuse activité sur d'autres points du  globe terrestre, qu'ils rattachaient constamment au centre de l'unité.  Dans les premiers jours de l'année 1514, quand on préparait la neuvième session du concile de Latran, arrivait à Rome une ambassade extraordinaire envoyée par le roi de Portugal Emmanuel le Fortuné. Son illustre capitaine, Alphonse  Albuquerque,   surnommé le Mars portugais, éblouissait alors les Indes Orientales par la grandeur  de  ses ex­ploits, les séduisait par la noblesse de son caractère, les enchaînait à la mère patrie par l'habileté de son administration et la sagesse de son gouvernement1. Le duc de Bragance, fils d'une sœur d'Em­manuel, remportait des victoires à peine moins éclatantes dans l'empire du Maroc ; il venait de soumettre, après un  siège  mémo­rable, la ville d'Azamor, place guerrière et maritime qui dans ces temps l'emportait sur toutes celles de l'empire,  mais  dont il  ne reste aujourd'hui que le nom retentissant et les  gigantesques rui­nes. Les ambassadeurs étaient revêtus d'or et de soie ; des pierres précieuses d'une inestimable valeur étincelaient sur leurs riches costumes. Avec les plus beaux présents, ils apportaient au  Souve­rain Pontife l'expression des sentiments les plus dévoués, au nom de sa Majesté lusitanienne. Parmi les trésors  réels  ou les  objets rares  et  simplement curieux  qu'ils  étalaient dans leur marche triomphale, étaient des animaux étrangers, un éléphant entre au­tres, ce que les Italiens n'avaient plus vu sans doute depuis l'épo­que de Pyrrhus. Le Pape ne voulut pas  être en reste de magnifi­cence et de courtoisie ; le 17 avril en présence de la cour romaine, il décernait au roi du Portugal, au conquérant de l'Afrique et des

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1 Joan. Baep.os, Asia portug. ix, 5. — Hier. Osobio, Reb. Ernman. ix, 1.

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Indes, la rose d'or et l'épée bénies dans la fête de Noël, accordées chaque année à celui des princes catholiques que le Vicaire de Jé­sus-Christ estimait avoir le mieux mérité de l'Eglise et du monde.

 

42. Par un tel choix Léon X s'éloignait des inspirations habituelles de ses derniers prédécesseurs, qui n'avaient guère accordé cette récompense que pour le bien immédiat de l'Italie : il obéissait à des vues plus élevées et moins restreintes. Les trois orateurs, ayant reçu les glorieux insignes, furent ramenés en grande pompe au palais du Vatican, que la munificence pontificale leur avait as­signé pour demeure. Ils étaient accrédités, avec les pouvoirs les plus étendus, auprès du saint concile ; et la neuvième session, qui se tint le 12, s'ouvrit par la lecture de la lettre royale dont ils étaient munis. Emmanuel approuvait d'avance tout ce qui sérait décrété pour la réforme de la discipline et des mœurs, la pacifica­tion des états catholiques et la guerre contre les Turcs. Dès que l'entente serait faite, ce n'est pas lui qui ménagerait ces implaca­bles ennemis du nom chrétien, quand ses flottes et ses armées por­taient ce nom, symbole de résurrection et source de lumières à des plages inconnues. Aussitôt après cette lecture, accueillie par d'una­nimes applaudissements, le promoteur du concile se plaignit de ce que les évêques français n'étaient pas présents à la séance1. On les attendait, on leur avait assigné ce terme : c'était le moment pour eux de s'expliquer d'une manière décisive touchant la Pragmati­que Sanction, de sceller au nom de l'Eglise Gallicane la paix con­sentie par le roi dans la session précédente, d'abjurer solennelle­ment leur adhésion au conciliabule de Pise. Claude Seyssel n'eut aucune peine à détruire cette accusation : L'épiscopat français déclara-t-il, n'était nullement coupable de cette absence ; il avait obéi sans retard aux paternelles injonctions du Siège Apostolique. Ses dé­légués, Antoine d'Angoulème, Jean de Chalons, Jean de Lisieux, Fran­çois d'Amiens, Symphorien de Laon, ne se trouvaient pas maintenant à Rome, par la raison que l'usurpateur de Milan, Maximilien Sforza, leur barrait tous les passages, avec le concours déguisé d'Octavien

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1 Paris de Grassis, Diar. anno 1514.

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Frégoso, doge nominal de Gênes. Ils étaient partis au temps voulu; personne n'était en droit de méconnaître la pureté de leurs inten­tions, ni le but des instructions qu'ils apportaient au concile : de­puis plus de deux mois, ils erraient sur les frontières de la Pénin­sule, subissant toutes les privations et toutes les avanies, luttant contre tous les obstacles, dans l'énergique résolution d'accomplir leur mandat. On a des lettres par lesquelles Léon X demande à Frégoso d'abord, à Maximilien ensuite, de laisser les évêques fran­çais continuer leur route, à travers la Ligurie ou la Lombardie, pour venir dans la Ville Eternelle s'acquitter de leur pacifique mis­sion1. Le digne fils de Ludovic le More n'entend pas que l'union se rétablisse dans d'aussi favorables conditions, entre l'Eglise de France et le Pontife Romain. Celui-ci devra recourir aux censu­res pour mettre fin à cette criminelle opposition ; mais, en atten­dant, ayant acquis par d'irrécusables témoignages, par la déposi­tion des hommes les plus éminents, la complète certitude que les Français, évêques et monarque, sont animés des meilleurs senti­ments, il prononce une sentence d'absolution qui met à néant tous les anciens ferments de discorde ; et cela, sans égard aux bruyantes protestations, aux explications équivoques de l'orateur milanais en présence du concile.

 

43. C'est principalement aux empiétements  des  cardinaux  sur les droits des évêques, ou bien à leurs prétentions exagérées, qu'était dû le retard de la neuvième session. Ces conflits avaient du moins un avantage, celui de faire éclater au moment opportun la nécessité d'une large réforme, en commençant par ceux qui te­naient le premier rang dans la hiérarchie. Une Bulle qui mérite la plus sérieuse attention, quand le Protestantisme va paraître, fut publiée sur ce grave sujet, lue d'abord en pleine assemblée par l'archevêque de Naples. Ne pouvant la donner dans toute son éten­due, supprimant la longueur des considérants et des protocoles, nous en retiendrons les points essentiels. Léon X remonte dès les premiers mots  à la Constitution disciplinaire donnée par l'un de

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1. Petr. Bembo, Epist. vi, 20 ; vu, 13.

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ses plus illustres prédécesseurs, Alexandre III, dans un autre con­cile de Latran ; il la renouvelle, sans y rien changer, spécialement en ce qui concerne l'âge, l'intégrité de mœurs et l'instruction des candidats aux évêchés, aux abbayes, à toute prélature ecclésiasti­que. Ce retour vers les anciens temps, vers une époque vraiment glorieuse, est un pas en avant, un incontestable progrès, qui met en évidence la résolution du Pape actuel et les intentions de ceux qui l'entourent. Il insiste sur la responsabilité qu'il a devant les hommes et devant Dieu, sur le compte qu'il doit rendre un jour au tribunal du Souverain Juge. C'est un rigoureux devoir qu'il accomplit en procédant à la réforme de l'Eglise, en s'efïorçant de lui rendre sa première beauté. Or, comme dans l'Eglise, les cardi­naux occupent le plus haut rang, il est juste, il est nécessaire qu'ils se distinguent aussi par l'éclat de leurs vertus, la pureté de leur zèle, la sainteté de leur vie. Selon l'enseignement de l'Apôtre, eux surtout doivent donner l'exemple à tous les chrétiens d'une vie sobre, chaste et pieuse ; non seulement fuir le mal, mais en éviter même les apparences ; garder intacte leur dignité, honorer leur ministère comme l'ont honoré les saints. Aucun luxe, aucune superfluité dans leur maison, leur ameublement et leur table ; tout y doit respirer la modestie, la tempérance, l'abnégation, en même temps que le dévouement et la charité. La demeure d'un cardinal doit être un sanctuaire, un port assure, l'asile toujours ouvert de la science et du sacerdoce. Là seront accueillis avec honneur les dignitaires ecclésiastiques et les hommes éminents qui sont appe­lés à Rome pour l'accomplissement d'un devoir ou par les inspi­rations de la piété catholique. Aux cardinaux de les présenter et de les recommander, dans de telles conditions, à la cour pontifi­cale. Jamais ils ne donneront leur concours aux ambitieux, aux intrigants, aux insubordonnés, moins encore aux délateurs, aux accusateurs de leurs frères. Les cardinaux ont pour mission de se­conder constamment celle du Souverain Pontife, d'éteindre par­tout les inimitiés, les hérésies, les superstitions, toutes les fausses doctrines, tous les germes1 d'immoralité.

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1. Act. Conc. Lat. sessio ix.

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   44. L'acte conciliaire de réformation s'étend

à tous les degrés du sacerdoce, à toutes

les classes de la société. Il restreint les com-

mendes, prohibe les cumuls, condamne le népotisme, arrête le pouvoir temporel dans ses empiétements sur les droits et les im­munités ecclésiastiques, en se référant aux fameuses constitutions de Boniface VIII et de Clément V. Il touche à l'éducation, et dans des termes qu'il faut aujourd'hui citer textuellement : « La nature humaine inclinant au mal dès ses plus jeunes années, la diriger vers le bien étant l'œuvre par excellence, nous ordonnons et sta­tuons que les précepteurs, les maîtres d'école ne se contentent pas d'instruire les enfants et les adolescents sur la grammaire, la rhé­torique, la philosophie et les autres sciences du même genre ; qu'ils sont de plus et par-dessus tout dans l'étroite obligation de leur enseigner la doctrine religeuse, les préceptes divins, la loi morale basée sur les articles de la foi, les cérémonies saintes, l'his­toire de la sainteté. Ils doivent leur interdire les lectures dange­reuses, les mauvais entretiens, les amusements frivoles, tout ce qui peut engendrer la corruption ; les conduire aux offices de l'Eglise, leur donner l'exemple de la piété, leur imposer une sévère discipline, les former à la pratique de toutes les vertus1. » La Bulle s'élève ensuite contre le blasphème, en inspire l'horreur, en détermine les espèces, en gradue la pénalité. Elle condamne et châtie l'incontinence avec une égale rigueur, chez les laïques aussi bien que chez les clercs. Elle ne veut pas que l'usage triomphe des principes ; contre les abus introduits dans les derniers temps, elle invoque les anciens canons tombés en désuétude, mais qui pour cela ne sont point périmés ; elle en appelle même à la législation civile, à la puissance du bras séculier. L'anathème dont elle frappe la simonie, la plus habile et la mieux déguisée, n'est pas moins ex­plicite. Les pasteurs et les simples bénéficiers qui  ne remplissent

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1 Une citation n'est pas inutile à notre époque : « Statuimus ut magistri scholarum puoros sive adolescentes, nedum in grammatica et rhetorica, ac cœtera hujusmodi icstruere debeaut, verum etiam doeere teneantur ea quae ad religionem pertinent et bonos mores, eosque in illis hortari et cogère quantum possint ; ut ad missas, vesperaset praedicationes impellant. »

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p399 CHAP.   VI.     LE  MONDE   ORIENTAL.

 

pas les devoirs de leur charge, en perdent les revenus, sont punis de suspension ou de déchéance, selon le degré de leur culpabilité. Toute immixtion dans le gouvernement des églises, des hôpitaux et des monastères, est interdite aux représentants du pouvoir tem­porel ; et cette défense atteint les empereurs et les rois, les com­munautés et les républiques, sans aucune exception. Sont notées d'infamie les prétendues sciences occultes, toute divination ou ma­gie, n'importe sous quelle forme elle se présente. Les faux chré­tiens, ceux qui nourrissent des sentiments contraires à l'enseigne­ment de l'Eglise, les judaïsants, les hommes entachés d'hérésie, sont exclus de la communion des saints, à l'instar des hérétiques eux-mêmes. Un Placet à peu près universel accueillit ces disposi­tions et les scella. Au mois de décembre fut renvoyé la session sui­vante. Le temps semblait assez long, et cependant divers obstacles la feront encore ajourner au commencement de 1515.

© Robert Hivon 2014     twitter: @hivonphilo     skype: robert.hivon  Facebook et Google+: Robert Hivon