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Grégoire XV fulminait contre les auteurs de maléfices qui amènent, sinon la mort, au moins des maladies, des divorces, l'impuissance, et des dommages pour les animaux, les semences et les fruits ; il veut que les coupables soient reclus entre quatre murs.
Sixte-Quint promulga, en 1585, la très longue bulle Cœli et terrae creator Deus, où il condamne la géomancie, l'hydromancie, l'aéromancie, la pyromancie, l'onéiromancie, la chiromancie, la nécromancie ; l'art de jeter des sorts avec des dés ou des pincées de grains de blé et de fèves ; le fait de contracter un pacte avec la mort ou l'enfer pour trouver des trésors ; le fait de consommer des crimes, d'accomplir des sortilèges, l'habitude de brûler des parfums et des cierges au démon, comme aussi les pratiques des personnes qui prétendent, par l'intermédiaire des possédés et des femmes fanatiques, interroger le démon sur l'avenir ; celles de certaines femmes qui gardent un démon dans une fiole, et qui, après s'être oint avec de l'eau et de l'huile la paume de la main et les ongles, l'adorent. Le Pape prohibe tous les livres d'astronomie; il défend de prendre sur une personne un ascendant magique et de décrire des pentagones ; enfin, il condamne les autres superstitions qui avaient cours alors. Il faut remarquer ici que toutes ces qualifications se trouvent déjà dans Porphyre (1), ce qui établit la généralité de semblables pratiques, laquelle nous apparaît d'ailleurs comme une éruption de l'esprit satanique au temps de la Réforme, et ensuite la persistance de ces pratiques malgré toute la vigilance de l'Église.
Il en fut de même durant le XVIIe siècle. Le 21 juillet 1612, à Florence, une femme fut condamnée à la potence, pour avoir eu
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(1) Eusèbe, Préparât. Évang., liv. 11, îv.
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un commerce criminel avec un démon et pratiqué plusieurs maléfices ; soumise à la torture probatoire, elle confessa ses artifices magiques. En octobre 1664, au monastère de Ste Scholastique de Borgo, à Buggiano, on entendit un esprit frappeur. Les religieuses, dit un manuscrit de la Magliabecchiana (Cl. 24, n° 65), osèrent le conjurer et de la part de Dieu, lui commandèrent de déclarer qui il était et quelles étaient ses prétentions. Ce démon ne répondit, comme à l'ordinaire, que par ses coups ; il frappait pour dire oui et, pour dire non, cessait de frapper.
Diego Guascalone de Palerme, après avoir commis plusieurs crimes dans sa patrie, s'enfuit en Espagne. Là, poursuivi pour sortilèges, il partit aux Indes. Puis, avec de faux papiers, il revint en Italie, où il fit son complice d'un prieur des Augustins. Convaincu d'avoir, à l'aide de sortilèges, tenté de séduire une femme, ils furent expulsés et se réfugièrent dans le couvent de Macerata. Leurs pratiques de nécromancie furent éventées. En 1635, l'un fut condamné à mort, l'autre aux galères.
Capecélatro, l'un des meilleurs historiens de Naples, raconte que la révolution de Masaniello fut causée par la mauvaise influence des étoiles. Pendant cette révolution, on disait que les Espagnols envoyaient des sorcières pour enchaîner les portes par leurs incantations. Le peuple arrêta trois vieilles femmes, à l'une desquelles il fit sauter la tête, et infligea aux deux autres la prison, où elles devaient être mise à la torture. Puis on manda des prêtres pour exorciser les postes de soldats.
J'emprunte ces exemples à l'Italie, le pays le mieux défendu contre les obsessions du diable ; mais, il ne faut pas l'oublier, les mêmes faits se reproduisaient partout, plus nombreux et plus graves, selon que le pays était moins défendu par la grâce de Dieu et le ministère de la sainte Église. Là où Jésus-Christ prévaut, Satan s'efface ; mais là d'où l'on chasse Jésus-Christ, Satan vient. En Angleterre et en Allemagne, il agit comme un triomphateur. Soldam, qui publiait, à Stuttgard, en 1843, un traité sur la sorcellerie, raconte qu'à Nordlingen, petite ville de six mille habitants, de 1590 à 1594, on brûla trente-cinq sorcières. Les protes-
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tants se montraient même plus sévères que les catholiques. Luther demandait le supplice des magiciens, dans le triple intérêt de la religion, de la morale et de la sécurité publique. A Genève, la sorcellerie n'était passible que d'une peine correctionnelle; Calvin, qualifiant ce crime de lèse-majesté divine au premier chef, établit le supplice du feu. Dans l'espace de soixante ans, cent cinquante individus y furent brûlés pour cette cause.
117. En France, sous le règne de François Ier, cent mille personnes furent condamnées pour crime de sorcellerie (1). Catherine de Médicis avait amené avec elle en France, Côme Ruggieri, astrologue et magicien qui, à la cour de France, eut une grande renommée pour ses horoscopes, ses talismans, ses philtres à inspirer l'amour et à donner la mort. On l'envoya aux galères, puis on le relâcha ; à sa mort, il refusa l'assistance de l'Église. En 1609, sous Henri IV, il y eut, pour sorcellerie, seize cents accusés. La cabale et d'autres vanités astrologiques tenaient une large place dans les traitements qu'appliquaient les médecins les moins accessibles aux préjugés et aux illusions. Le fameux Peirèsc écrit, le 28 juin 1615, à un médecin de Padoue, pour lui demander, dans l'intérêt de religieuses atteintes de maladies surnaturelles, un ouvrage sur les maléfices. Le florentin Concini, bras droit de Marie de Médicis, devenu maréchal d'Ancre, fut condamné à mort, avec sa femme, pour crime de magie. La maréchale elle-même, en 1611, avait fait venir en France un certain Montalto, médecin juif, qui avait refusé la succession du célèbre professeur Mercuriale. Ses relations avec la maréchale auraient éloigné celle-ci des pratiques chrétiennes. On trouva chez elle deux livres, l'un intitulé Cheinuc, c'est-à-dire morale, espèce de catéchisme ; l'autre, Machazar, espèce d'almanach imprimé à Venise par les juifs espagnols. On prouva qu'elle-même employait des exorcismes, des oblations, des sacrifices selon le rit judaïque, qu'elle faisait la nuit dans les églises de Paris, à l'heure précise où l'on entend le cri du coq et selon l'usage spécial aux hébreux dans la fête de la réconciliation.
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(1) Crépet, De odio Satanae, lib. I, Dis. m.
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Leonora Galigaï ne fut pas moins convaincue d'artifices magiques. On trouva une lettre où elle demandait à une certaine Isabelle, qui passait pour sorcière, si par son art elle avait connaissance de quelque chose qui la regardât, elle et sa famille. On trouva chez elle des livres en caractères étrangers, et un coffret avec cinq ronds de velours, qui étaient employés pour avoir de l'influence sur la volonté des grands. Cette femme avait fait venir, de Nancy, des frères Ambrosiens, qui furent assez charlatans pour l'assister dans le sacrifice du coq. On trouva encore chez elle des amulettes à mettre au cou et des figures de cire qu'elle gardait dans des cercueils. On donne aussi des détails des pratiques et des exorcismes des frères Ambrosiens ; notamment, on signale l'habitude de faire de l'eau bénite, de préférence, le jour de l'Epiphanie. La fureur du peuple se fit jour à leurs funérailles. Le cadavre de Concini, jeté d'abord dans une fosse à urine, puis porté au cimetière, fut exhumé, traîné dans les rues, pendu au Pont-Neuf, rependu par les pieds, mutilé des oreilles, du nez, des yeux, d'un doigt ; il fut littéralement mis en pièces, et l'on s'estimait heureux d'en avoir un lambeau.
118. Nous pourrions citer beaucoup d'antres faits, par exemple l'histoire de l'âme de Salvator Caravagio, rapportée par un archidiacre de Trévise, les aventures de François Borré et le procès d'Antoine Oliva (1) ; pour n'être pas infini, nous venons aux possédées de Loudun. L'année 1626, il s'était établi à Loudun, ville du Poitou, une maison d'éducation dirigée par des Ursulines. Cette communauté, tout d'abord, se trouva peu à son aise ; cependant comme elle était composée de filles de qualité et de la meilleure bourgeoisie du pays et comme aussi l'économie est une des vertus religieuses, les Ursulines pouvaient vivre honnêtement sans avoir recours à leurs familles. La supérieure, Jeanne des Anges, était parente de Laubardemont, intendant de Touraine et d'Anjou ; la sœur Claire de Saint-Jean était parente de Richelieu ; la sœur
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(1) Cf. Eudes de Mirville, Des esprits et de leurs manifestations fluidiques, 3 vol. m-8°; J. Bizouard, Des rapports de l'homme avec le démon, 6 vol. in-8".
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Agnès était une Lamotte-Baracé ; il y avait deux sœurs de Barbezieu, une d'Escoubleau de Sourdis, deux sœurs dont les noms de famille sont inconnus et une seule roturière, sœur Séraphique Archer. Le mérite de ces dames et leur talent pour l'éducation furent bientôt connus ; les élèves affluèrent. Tout marchait à souhait. A la mort de leur confesseur, Grandier, curé de S. Pierre, promit qu'il confesserait gratuitement la communauté ; l'évêque de Poitiers refusa cette offre. Urbain Grandier était né près de Sablé en Anjou ; pendant ses études, il avait su plaire aux Jésuites et obtenu, par leurs entremises, la cure de S. Pierre. On s'accorde à dire qu'il avait un extérieur séduisant, un esprit ferme et subtil, un certain souci de toilette, et quelque renom d'éloquence. Mais sa conduite le rendait le fléau d'une ville dont il était le principal curé et le plus grand scandale. On lui reprochait de déshonorer son ministère par les connaissances qu'il faisait et par ses fréquentations peu voilées avec certaines personnes. L'évêque de Poitiers l'avait frappé d'interdit, mais le métropolitain l'avait absous. On comprend pourquoi les Ursulines avaient refusé Grandier pour leur confesseur. Piqué de ce refus et encore plus de la préférence donnée à l'aumônier de ces dames, un appelé Mignon, Grandier résolut de se venger par des machinations diaboliques. Tout à coup le bruit se répandit en ville que les Ursulines étaient possédées du démon. Les pensionnaires furent retirées par leurs parents; ces pauvres religieuses tombèrent dans une misère noire : il leur fallut travailler pour gagner leur vie, mais elles n'interrompirent pas le règlement de la communauté. Des exercices dans l'intérieur du couvent démontrèrent enfin l'affreuse vérité que l'on refusait de découvrir. Ces religieuses étaient possédées du démon par intervalles ; lorsque la possession cessait, elles ignoraient ce qui s'était passé et reprenaient leur train de vie ordinaire. L'aumônier et son compagnon d'exercices prièrent le bailli et le lieutenant civil de se transporter au couvent pour voir deux religieuses possédées de l'esprit du mal. La première enquête eut lieu le 11 octobre 1632.
L'interrogatoire eut lieu en latin ; les réponses se firent dans la même langue, bien que la possédée ne la sut point. Le fait le plus
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important du premier exorcisme ne consiste pas dans les convulsions étranges de la mère prieure, mais dans l'accusation portée contre Grandier de l'avoir jetée dans les mains du démon. Grandier, sous le poids de cette accusation, présenta sa requête au bailli qui le renvoya à son évêque ; l'évêque le renvoya aux officiers royaux. L'interrogatoire des possédées se répandit au loin ; la reine envoya un de ses aumôniers à Loudun ; Laubardemont, venu dans le pays pour raser quelques châteaux, assista aux exorcismes et apprit, de la bouche des possédées, quel était l'auteur de la possession. A son retour, il instruisit le roi. Louis XIII jugea qu'il était de son devoir d'arrêter un si grand mal et commit Lan-bardemont pour en connaître souverainement, avec ordre de choisir, pour éviter tout soupçon de partialité, des juges les plus instruits et les plus intègres des juridictions environnantes. Grandier fut mis en prison. A son domicile, on trouva un manuscrit contre le célibat et deux feuilles de vers impudiques. Les religieuses déclarèrent, au procès, que Grandier s'était introduit dans leur maison de jour et de nuit pendant quatre mois, sans qu'on sût comment il pouvait y entrer ; qu'il se présentait à elles et les sollicitait au mal ; qu'elles avaient été frappées par quelque chose qu'elles ne voyaient pas, mais que les marques des coups étaient visibles à l'oeil des médecins. Deux autres femmes accusèrent grandement les mœurs de Grandier. Deux prêtres, ses vicaires, déposèrent également de ses désordres. Soixante témoins déposèrent des adultères, sacrilèges et autres impiétés commises par l'accusé, même à l'église. Grandier s'avoua auteur du manuscrit contre le célibat et d'une partie des faits à sa charge. Les religieuses furent séquestrées dans des maisons bourgeoises. On en vint aux confrontations : les témoins soutinrent en face de l'accusé, leurs dépositions dans l'enquête. Les médecins firent vingt-six rapports, déclarant que les choses qu'ils avaient vues, étaient surnaturelles et surpassaient tant les connaissances que les règles de la médecine.
Une des choses les plus remarquables qui se passèrent à ces exorcismes fut la sortie de trois démons, du corps de la supérieure, en lui faisant trois plaies au côté gauche. La supérieure déclara
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que Grandier portait des taches diaboliques ; on le déshabilla et on vérifia l'exactitude de cette accusation. Le vendredi 23 juin 1634, les possédées et Grandier comparurent dans l'église Sainte-Croix, devant l'évêque, en présence de Laubardemont, d'une foule de religieux et de trois médecins. Dès que les religieuses aperçurent Grandier, elles le saluèrent comme leur maître et témoignèrent leur allégresse de le voir. On le sollicita alors de remplir les fonctions d'exorciste et on lui présenta l'étole, emblème de la puissance. Grandier y consentit et équivoqua dans son langage ; mais comme il avait dit que quelqu'une de ces religieuses savait le latin, on lui permit d'interroger en grec. En même temps le démon lui dit par la bouche de sœur Claire : Eh bien, parle grec et en quelque langue que tu voudras, je te répondrai. A ces paroles, Grandier resta confus, une sueur froide coula sur son front et il n'eut plus la force de prononcer une parole. Alors les religieuses entrèrent en fureur et s'offrirent à lui rompre le cou. Les démons, parlant par leur bouche, continuèrent leurs accusations, lui citèrent les lieux, les heures et les jours, les moyens de leurs communications avec lui, ses premiers maléfices, ses scandales, son insensibilité, ses renoncements à la foi et à Dieu. Toutes voulurent se jeter sur lui pour le déchirer, montrer ses marques de magicien et l'étrangler, quoiqu'il fut leur maître. Si les prêtres présents ne l'eussent défendu, il eut été mis en pièces. On le reconduisit en prison, après trois heures de cet épouvantable spectacle.
Les quatorze juges chargés par le roi de faire le procès de Grandier, commencèrent par se confesser, communier, visiter les églises et assister à une procession générale ordonnée pour implorer les lumières du ciel. Ensuite on examina, pendant quarante jours le fait de la possession, fait prouvé par l'emploi d'une langue inconnue à la possédée, par la manifestation de forces supérieures à son tempérament, par la révélation de choses inconnues et par le vol diabolique. On eut les preuves de la culpabilité de l'accusé par le témoignage, par les procès-verbaux des exorcismes et par les visites faites sur le corps de l'accusé. En conséquence Urbain Grandier fut condamné à la torture et au bûcher. A la torture, Grandier con-
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fessa ses crimes, mais non pas ses maléfices et ne montra d'ailleurs aucun sentiment de religion. Le bûcher fut son tombeau (1).
119. Il y eut, à Louviers, un fait analogue, contre une Madeleine Bavent ; il y en eut d'autres ailleurs ; tous ces faits prouvent la coïncidence de la résurrection du satanisme païen avec la renaissance des lettres et l'éclosion du protestantisme. L'impiété contemporaine rit de ces souvenirs. « Au nombre des êtres qu'on maudissait autrefois et que la tolérance d'aujourd'hui sauve de l'anathème, dit Renan, sans aucun doute, Satan est celui qui a le plus gagné au progrès des doctrines et de la civilisation universelle, tandis que le moyen âge, qui s'entendait bien peu en matière de tolérance, en fit autant qu'il put, un être méchant, tourmenté et ridicule. » Voilà ce qu'écrit Renan ; après avoir enlevé, au Christ sa divine auréole, il dit que, par respect pour la céleste étincelle, il ne voudrait pas prononcer une sentence d'exclusion, de peur d'envelopper, dans cette condamnation, un anathème de beauté. C'est une falsification de l'histoire à joindre à tant d'autres du même auteur, puisque le féroce moyen âge étendait sa compassion jusqu'aux damnés; il assignait un jour de relâche à Judas lui-même ; il reconnaissait, à l'ange du mal, les traces de la plus belle créature de Dieu ; il le faisait respectueux de l'innocence, soumis devant les saints ; il ne lui refusait même pas, dans ses légendes, l'espérance de la rédemption. C'est par les humanistes, ancêtres de Renan, que le satanisme reprit vie ; c'est chez les protestants, ses aïeux, qu'il fleurit avec plus de vigueur et fut réprimé avec plus de violence. Nous le verrons, sans surprise, pousser plus profondément ses racines et étendre ses conquêtes». Les hommes ont besoin d'adorer et d'obéir, dit Cantu ; s'ils n'adorent pas Dieu, s'ils ne lui obéissent point, à lui, le souverain bien, ils portent leur adoration au diable, qui souffle le mal. De là, l'ardeur de celui-ci, à nous éloigner de Dieu et de son Christ, parce qu'alors nous allons à lui. Voilà où tendent les trois erreurs capitales de notre temps, le panthéisme., le matérialisme, le rationalisme. Si tout est Dieu, il n'y a plus d'incarnation ; même conclusion si tout est matière et s'il faut exclure
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(1) Leriche, Études sur les possessions, passim.
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tout mystère qui dépasse les limites de la raison. Nous retournons ainsi au fatalisme et à la servitude des temps antérieurs au Christ; renverser son trône, c'est relever celui de Satan » (1).