Louis XVI 3

Darras tome 40 p. 38

 

   69.  C’était la moindre des choses que l'Assemblée constituante fit une constitution; elle s'y était engagée par serment, elle ne vou­lut pas y manquer. Une constitution a pour objet l'organisation harmonieuse des pouvoirs souverains et leur application au pays, pour l'utilité commune. L'assemblée avait à reconnaître des pou­voirs distincts et à leur préparer, en cas de conflit, l'arbitrage d'une chambre haute. Dès l'abord elle écarta  cette chambre et refusa de prendre en son sein les ministres de la royauté. Ensuite elle n'accorde nulle prise au roi sur le Corps législatif, tout au plus un veto suspensif, encore y soustrait-on la constitution, les lois de finances et diverses autres lois. Le roi ne convoque point les élec­teurs ; il ne peut ni convoquer ni ajourner les chambres, et si on l'appelle pouvoir exécutif, c'est par dérision ou par habitude. Le

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roi n'est plus qu'un commis honoraire. Les pouvoirs secondaires et locaux sont tous électifs, il n'a rien à voir dans leur gestion ; la force armée ne relève pas davantage du pouvoir central. On lui ôte le droit de grâce ; on prend contre lui toutes sortes de précau­tions. Par le fait de la constitution, il reste un roi, mais il n'y a plus de gouvernement ; c'est la république, ou plutôt le gâchis sous un nom fallacieux de royauté. La république introduite au centre est, à plus forte raison, établie à la circonférence. Dans la hiérarchie des pouvoirs locaux, les subordonnés sont indépendants des supérieurs. Si les administrateurs du département, peuvent agir sur ceux du district, et ceux du district sur ceux des munici­palités, ce n'est que par voie de réquisition et non de commande­ment, ce sont des conseils superposés qui administrent le dépar­tement, le district et la commune; mais dans aucun de ces conseils, il n'y a une tête. Partout l'exécution et la permanence appar­tiennent à des bureaux. De degrés en degrés, le pouvoir a glissé au plus bas de l'échelle et appartient désormais à des commissions municipales. Les officiers municipaux, dit Taine, seuls ont cette main forte, qui fouille dans la poche du contribuable récalcitrant et assure le recouvrement de l'impôt, qui saisit l'émeutier au col­let et sauvegarde les propriétés et les vies, bref qui convertit en actes les promesses ou les menaces de la loi. Sur leur réquisition, toute force armée, garde nationale, troupe, gendarmerie, doit mar­cher ; seuls parmi les administrateurs, ils ont le droit de souve­rain ; le département et le district ne peuvent que les inviter à s'en servir. Ce sont eux qui proclament la loi martiale. Ainsi la poignée de l'épée est dans leurs mains. — Assistés de commissaires que nomme le conseil général de la commune, ils dressent le tableau de l'imposition mobilière et foncière, fixent la quote-part de chaque contribuable, adjugent la perception, vérifient les registres et la caisse du percepteur, visent ses quittances, déchargent les insolva­bles, répondent des rentrées et autorisent les contraintes. Ainsi la bourse des particuliers est à leur discrétion, et ils y puisent ce qu'ils jugent appartenir au public. — Ayant la bourse et l'épée, rien ne leur manque pour être maîtres, d'autant plus qu'en toute loi l'ap-

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plication leur appartient, que nulle injonction de l'Assemblée au roi, du roi aux ministres, des ministres aux départements, du dépar­tement aux districts, du district aux communes n'aboutit à l'ef­fet local et réel que pour eux, que chaque mesure générale subit leur interprétation particulière, et peut toujours être défigurée, amortie, exagérée, au gré de leur timidité et de leur inertie, de leur violence et de leur partialité. — Aussi bien ils ne tardèrent guère à sentir leur force. De toutes parts on les voit argumenter contre leurs supérieurs, contre les ordres du district, du département, des ministres, de l'Assemblée elle-même, alléguer les cir­constances, leur manque de moyens, leur danger, le salut public, ne pas obéir, agir d'eux-mêmes, désobéir en face, se glorifier d'avoir désobéi, et réclamer en droit la toute puissance qu'ils exercent en fait » (1).

 

  Ces rois municipaux sont-ils à la hauteur de leur mandat politi­que ? Hélas ! sur 40.000 municipalités, il y en aura 20.000 dont les officiers ne savent ni lire ni écrire. Fussent-ils plus instruits, ils ne sauraient commander. Pour qu'une autorité soit respectée, il ne faut pas qu'elle naisse sur place et sous la main de ses infé­rieurs. Lorsque ceux qui la font doivent la subir, elle perd son pres­tige avec son indépendance. On les a nommés, c'est pour les tenir sous sa coupe. Du reste, les élections sont si fréquentes, les fonc­tions à remplir si multipliées, qu'il faudrait n'avoir point autre souci que la politique. Bientôt on ne vote plus, et ceux qui ont la charge de la chose publique, se tiennent bras croisés. A défaut du grand nombre qui se dérobe, c'est le petit nombre qui fait le ser­vice et prend le pouvoir. Par la désertion de la majorité, la mino­rité devient souveraine et la besogne publique échoit au groupe résolu qui veut s'en charger. La politique devient une carrière lucrative, réservée aux agitateurs.

   70. Dès lors, la révolution n'est plus qu'une œuvre de dissolution. De la meilleure foi du monde, ces pauvres Français croient à l'avènement de la fraternité ; ils la célèbrent même par les fêtes de la Fédération ; mais si l'idylle est à la surface, au fond, ce qui vient,

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(1) Taine, La révolution, t. I, p. 234.

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c'est la terreur. A Paris, le Palais-Royal est un club en plein air où les agitateurs s'exaltent les uns les autres et poussent la foule aux coups de mains. La république doit aboutir à l'anarchie per­manente et à la Jacquerie. Un des orateurs de l'endroit, Camille Desmoulins, dit en propres termes : «Puisque la bête est dans le piège, qu'on l'assomme... Jamais plus riche proie n'a été offerte au vainqueur. Quarante mille palais, hôtels, châteaux, les deux cinquièmes des biens de la France seront le prix de sa valeur.» Cette dictature de la foule attroupée se traduit par des voies de fait. Chaque jour, dans les rues et aux portes de l'assemblée, le peuple, c'est-à-dire la canaille, vient insulter ceux qu'on appelle aristocrates; le lundi 22 juin 1789, d'Esprémesnil manque d'être assommé ; l'abbé Maury ne doit son salut qu'à la vigueur d'un curé qui le jette dans la voiture de l'archevêque d'Arles. Le 23, l'archevêque de Paris et le ministre de la justice sont hués avec une telle force que le secrétaire du ministre meurt d'épouvante.

 

Le 24, l'évéque de Beauvais est presque assommé d'un coup de pierre à la tête. Le 25, l'archevêque de Paris ne doit son salut qu'à la vitesse de ses chevaux ; son hôtel est mis au pillage. Quoique la salle de l'assemblée fut interdite, il avait toujours plus de six cents spectateurs payés pour venir troubler les séan­ces et peser sur les résolutions ; les principales lois furent enle­vées de cette belle manière, par des coups de force. Le 12 juillet, à la nouvelle du renvoi de Necker, le tocsin sonne ; les boutiques d'armuriers sont pillées, l'hôtel de ville est envahi. Le lendemain, Saint-Lazare est saccagé ; pendant la nuit, on pille les boutiques des boulangers et des marchands de vin. Le surlendemain, la Bastille se rend par une capitulation qui est violée; la vile multitude démo­lit cette prison d'état, tue le gouverneur Delaunay et le prévôt des marchands, Flesselles, porte leurs têtes au bout d'une pique et proclame l'établissement de la liberté. Des listes de proscriptions circulent parmi ces brigands ; c'est le commencement de la terreur et de l'émigration.

 

Désormais, il n'y a plus d'autorité en France et la dissolution se poursuit à travers les plus monstrueux attentats. Une anxiété

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sourde, une crainte vague se répand dans les villes et dans les campagnes. Tout à coup, vers la fin de juillet, la panique roule, comme un tourbillon de poussière sanglante, sur des centaines de lieues. On annonce que les brigands arrivent ; ils mettent le feu aux moissons, ils sont à dix lieues, à six lieues, à deux lieues ; cela est prouvé par des fuyards qui se sauvent à la débandade. Vite donc ou court aux armes, on bat la générale ; les foules apeurées s'as­semblent ; les soldats improvisés de la garde nationale marchent sous la direction de quelques bandits. Pendant six semaines ils tra­vaillent sur toute la surface de la France. Avec la consigne : guerre aux châteaux, paix aux chaumières ! ils ne laissent de paix nulle part et font la guerre à tout ce qui appelle leur convoitise. Il serait trop long de raconter toutes les violences, convois arrêtés, blés pillés, meuniers et marchands de grains pendus, décapités, mas­sacrés, fermiers sommés sous menace de mort de liver jusqu'à leur réserve de semence, propriétaires rançonnés, maisons saccagées, crimes impunis, tolérés, excusés ou mal réprimés. Les attentats se ré­pètent et se propagent d'abord contre les personnes et les propriétés publiques. Selon l'usage, la canaille marche en tête et marque à son empreinte l'insurrection. En de pareilles circonstances, on devine si les impôts rentrent et si les municipalités qui vacillent à tous les souffles populaires ont la force de soutenir les droits odieux du fisc. — Vers la fin de septembre, je trouve une liste de trente-six comités ou corps municipaux qui, dans un rayon de cinquante lieues autour de Paris, refusent de protéger la perception des taxes. La désorganisation des services est déplorable ; mais le pire, c'est la chasse à l'homme. Il y a déjà une classe proscrite, celle des aristo­crates, non seulement à Versailles, mais dans toute la France. Sur la moindre accusation, pour le moindre prétexte, on les pend, on les tue. Dans les provinces de l'ouest, du centre et du midi, les exécutions sont isolées, mais, du côté de l'est, sur une bande large de trente à cinquante lieues, et depuis Strasbourg jusqu'à la Pro­vence, la conflagration est universelle. C'est une trombe de fer, de sang et de feu qui passe sur la France.

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71. L'histoire de la révolution, si nous la poursuivions en détail, ne nous offrirait plus qu'une monotone répétition de scènes de vol, de brigandage, d'assassinats et d'incendies. Les historiens ramènent ordinairement ces faits à certains points de repère qu'ils appellent les grandes journées; ces grandes journées du 14 juillet, du 10 août, des 3 et 4 septembre, des 5 et 6 octobre ne sont que des attroupements plus nombreux, des révoltes plus criminelles, des attentats plus sanglants, des crimes plus abominables ou plus absurdes. De ces fameuses journées, nous n'en retiendrons qu'une, celle du 4 août, à jamais célèbre, non par la destruction, mais par l'abdication des trois ordres. De nos jours, il s'en fait encore grand bruit ; on reproche au clergé et aux nobles, qui se sont dépouillés volontairement, de rêver je ne sais quel rétablissement de l'ancien régime. L'ancien régime est mort ; on bâtirait plutôt le dôme de Saint-Pierre avec la boue des chemins, que de le ressusciter ; il a fait, au surplus, trop de mal à l'Église pour qu'il nous laisse beau­coup de regrets. Mais le désintéressement n'empêche pas la justice et ne dispense pas de clairvoyance. D'autant qu'à s'égarer sur des faits de cette importance, on court risque d'amnistier des crimes et de conniver aux attentats de la révolution.

 

Deux ordres prééminents, le clergé et la noblesse, accrus de tous les roturiers annoblis, enrichis et acquéreurs de terres nobles, for­maient une aristocratie privilégiée. Le 4 août, dans un sentiment de patriotisme, ils renoncent à tous ces privilèges. S'ensuit-il qu'il faut leur ôter, dans leurs domaines, toute sécurité et toute propriété, et, dans le gouvernement local, toute influence et tout emploi? Une aristocratie, soumise au droit commun, peut rendre de grands services, principalement par la constitution d'une haute chambre. On peut la supprimer en droit, mais elle se reforme en fait par les fortunes qui s'élèvent et tendent à se consolider. On ne peut pas sérieusement contester qu'une situation indépendante, jointe au talent et à la volonté, ne prédisposent à l'acquisition de l'expé­rience et à la possibililé de grands services. — Dans la sphère des intérêts privés, c'est une grande gêne que l'obstruction des droits féodaux ; mais ces créances, gênantes aujourd'hui, ont été légi-

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times et utiles autrefois ; depuis huit siècles, l'État les a reconnue et par son concours on en a négocié dans des contrats et réglé la possession devant les tribunaux. Les détenteurs actuels, hommes anciens ou hommes nouveaux, sont les créanciers de l'État, et l'État ne peut, en aucun cas, les exproprier sans une indemnité préalable ; et en admettant qu'il le fasse, il faut encore qu'il con­certe le rachat avec les bénéficiers éventuels de cette suppression des droits féodaux. Mais l'assemblée ne l'entend pas ainsi. D'un trait, elle biffe les ordres, fait disparaître de la constitution tout contre-poids, ne laisse debout que l'État anonyme et la poussière humaine des citoyens, transmet à l'État l'arbitraire des rois et cons­titue d'emblée la plus monstrueuse tyrannie. Quant aux créances féodales, d'une part, elle abolit sans indemnité toutes celles que le seigneur percevait à titre de souverain local, ancien propriétaire des personnes, détenteur des pouvoirs publics ; d'autre part, elle maintient et déclare rachetables à tel ou tel taux toutes celles que le seigneur perçoit à titre de propriétaire foncier et de bailleur simple. Mais cette distinction ne devait pas entrer dans la dure cervelle du paysan. Pour lui, l'assemblée a déclaré qu'elle abolis­sait entièrement le régime féodal ; il se tient quitte et ne paie plus rien, aucun agent de la force publique ne songe à l'y contraindre ; les gentilshommes sont ruinés sans retour. C'est le commencement de la grande opération révolutionnaire, je veux dire de la grande banqueroute universelle qui, directement ou indirectement, va dé­truire en France tous les contrats et abolir toutes les dettes. On ne laisse rien aux nobles, pas même leur nom et leur titre. Et si la Constituante s'est arrêtée avec quelque reste de pudeur, la Législa­tive et la Convention, qui n'admettent pas de réserve, non seule­ment balaient la noblesse, mais l'extirpent dans ses racines et l'écrasent dans ses semences. Vingt-cinq mille familles, la pépi­nière des armées et des flottes, l'élite des propriétaires-agricul­teur, tant de gentilshommes qui font valoir sous leurs yeux la terre où ils résident, deviennent des parias. Désormais il ne leur reste plus d'autre ressource que d'aller porter sous d'autres cieux les restes de leurs propriétés et de leur malheureuse existence. Une

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mesure qui eût pu nous introduire dans un régime d'égalité, n'est plus qu'une machine à proscription.

 

72. Dans la nuit du 4 août, le clergé, allant au-devant d'une suppression violente, avait abdiqué son titre de premier ordre de l'État ; mais il restait grand propriétaire ; et si sa puissance politi­que lui avait suscité des ennemis, ses biens lui avaient encore pro­curé plus de jaloux; nous savons déjà comment l'ancienne monar­chie avait mis les mains sur les institutions ecclésiastiques, supprimé huit ou neuf ordres, empêché le recrutement des autres et proscrit les jésuites. « Mais, dit avec sa haute raison M. Taine, de ce que les corps ecclésiastiques avaient besoin d'être réformés, il ne s'en­suivait pas qu'il fallût les détruire, ni qu'en général les corps pro­priétaires soient mauvais dans une nation. Affectés par fondation à un service public et possédant, sous la surveillance lointaine ou prochaine de l'État, la faculté de s'administrer eux-mêmes, ces corps sont des organes précieux et non des excroissances mala­dives. — En premier lieu, par leur institution, un grand service public, le culte, la recherche scientifique, l'enseignement supérieur ou primaire, l'assistance des pauvres, le soin des malades, est assuré sans charge pour le budget, mis à part et à l'abri des retran­chements que pourrait suggérer l'embarras des finances publiques, défrayé par la générosité privée qui, trouvant un réservoir prêt, vient, de siècle en siècle, y rassembler ses milles sources éparses ; là-dessus, voyez la richesse, la stabilité, l'utilité des universités allemandes et anglaises. — En second lieu, par leur institution, l'omnipotence de l'État trouve un obstacle ; leur enceinte est une protection contre le niveau de la monarchie absolue ou de la démocratie pure. Un homme peut s'y développer avec indépen­dance sans endosser la livrée du courtisan ou du démagogue, acquérir la richesse, la considération, l'autorité, sans rien devoir aux caprices de la faveur royale ou populaire, se maintenir debout contre le pouvoir établi on contre l'opinion régnante en leur mon­trant autour de lui tout un corps rallié par l'esprit de corps. Tel aujour­d'hui un professeur à Oxford, à Gœttingue, à Harvard. Tel, sous l'ancien régime, un évêque, un parlementaire, et même un simple

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procureur. Rien de pis que la bureaucratie universelle, puisqu'elle produit la servilité uniforme et mécanique. Il ne faut pas que les serviteurs du public soient tous des commis du gouvernement, et, dans un pays où l'aristocratie a péri, les corps sont le dernier asile.


— En troisième lieu, par leur institution, il se forme, au milieu du grand monde banal, de petits mondes originaux et distincts, où beaucoup d'âmes trouvent la seule vie qui leur convienne. S'ils sont religieux et laborieux, non seulement ils offrent un débouché à des besoins profonds de conscience, d'imagination, d'activité et de discipline, mais encore ils les endiguent et les dirigent dans un canal, dont la structure est un chef-d'œuvre et dont les bienfaits sont infinis. De cette façon, avec le moins de dépenses possible et avec le plus d'effet possible, cent mille personnes, hommes et femmes, exécutent volontairement et gratuitement les moins attrayantes ou les plus rebutantes des besognes sociales, et sont, dans la société humaine, ce que les neutres sont parmi les fourmis. Ainsi, au fond, l'institution était bonne et l'en y portait le fer »  (1).

© Robert Hivon 2014     twitter: @hivonphilo     skype: robert.hivon  Facebook et Google+: Robert Hivon