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-------- Luc a élevé la prière de Jésus au rang d'une catégorie christologique essentielle à partir de laquelle il décrit le mystère du Fils. --------
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4. MORT ET RÉSURRECTION
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Seule la Résurrection dévoile donc le caractère ultime et décisif de cet article de foi « Il s'est fait
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homme»; à partir d'elle nous savons que cette phrase est à jamais valable: Il est homme. Il le reste pour toujours. La condition humaine est entrée par lui dans le propre être de Dieu: c'est le fruit de sa mort. ------ Quand avec lui nous disons Père, nous le disons en Dieu lui‑même. Voilà l'espérance de l'homme, la joie chrétienne, la bonne nouvelle: aujourd'hui encore il est homme. ------ L'homme, cet être absurde, n'est plus absurde. L'homme, cet être désespéré, n'est plus désespéré: nous avons le droit de nous réjouir. Dieu nous aime. Il nous aime tellement que son Amour est devenu chair et demeure chair. -------
CONSUBSTANTIEL AU PÈRE
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------------- Ce qui
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donne son importance à Jésus et le rend irremplaçable pour tous les temps, c'est justement le fait qu'il était et qu'il est le Fils, qu'en lui Dieu s'est fait homme. Dieu n'évince pas l'homme, lui seul lui donne son prix et lui confère une importance infinie. Eliminer Dieu, ce n'est pas découvrir l'homme Jésus, mais au contraire l'étouffer au profit d'idéaux fabriqués par soi‑même et de courte durée. -----
-------- Arius voulait conserver la pureté du concept de Dieu. Il ne voulait pas attribuer à Dieu une chose aussi naïve que l'Incarnation. --------------
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---- Il était persuadé qu'en dernière instance le monde devait régler ses affaires soi‑même, que celui‑ci ne pouvait absolument pas s'approcher de Dieu et que Dieu lui‑même était trop grand pour pouvoir entrer en contact avec le monde. ------- Ne nous paraît‑il pas insupportable à nous aussi d'abaisser Dieu à la condition humaine et ne nous semble‑t‑il pas impossible que l'homme puisse vraiment faire quelque chose avec Dieu dans le monde ? -------
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------- le mot « Fils ». ----- Le petit mot homoousios n'est aux yeux des Pères de Nicée que la transposition de l'image du « Fils » en un concept. -----
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------ Celui qui est dans le vouloir du Fils, c'est celui qui conforme sa volonté à la sienne. Celui qui est dans la volonté du Fils, c'est celui qui, par la miséricorde de Dieu, vit dans l'état d'esprit du Fils ‑ celui qui ne s'est pas dépouillé du mystère de l'enfance ‑ celui qui n'est pas devenu tellement émancipé, tellement installé, qu'il lui soit impossible de dire Père, de remercier et de se donner en retour. ------ L'homme qui se veut majeur, se fait Dieu, perd Dieu et se perd lui‑même du même coup. Mais si l'on continue à dire Père, la filiation s'épanouit et avec elle la connaissance et la liberté ‑ l'appartenance à Dieu qui est notre salut.
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